Sorcery in the Era of 'Henry IV': Kinship, Mobility and Mortality in Buhera District, Zimbabwe

Recent studies of witchcraft and sorcery in Africa have described this domain as an all-powerful and inescapable discourse. This article, on a migrant labour society in Zimbabwe, discloses a situation in which this discourse and its interpretation are contested. It shows how existential insecurity,...

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Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:The Journal of the Royal Anthropological Institute 2002-09, Vol.8 (3), p.425-449
1. Verfasser: Andersson, Jens A.
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Recent studies of witchcraft and sorcery in Africa have described this domain as an all-powerful and inescapable discourse. This article, on a migrant labour society in Zimbabwe, discloses a situation in which this discourse and its interpretation are contested. It shows how existential insecurity, which gives rise to witchcraft accusations, relates to the high incidence of HIV/AIDS-related illnesses and death - euphemistically called Henry IV (HIV). Witchcraft accusations arise within kin-based networks that span rural and urban geographical areas, as it is these networks that people depend upon for their livelihoods. Thus, this article stresses the important link between witchcraft and kinship in a society that is not geographically bound, revealing how witchcraft discourse is assigned a place relative to other social phenomena. / Les études récentes sur la magie noire et la sorcellerie en Afrique ont décrit ce domaine en termes d'un discours omnipotent et incontournable. Cet article, qui porte sur une société caractérisée par le travail itinérant, révèle une situation dans laquelle ce discours et l'interprétation qui en est faite sont contestées. Il démontre comment l'insécurité existentielle, qui est à l'origine des accusations de sorcellerie, se rapporte à la haute fréquence des maladies et des morts liées à la séropositivité et au sida - auquel on se refère par euphémisme sous le terme d'Henry IV (HIV). Les accusations de magie noire surgissent au sein de réseaux basés sur des liens de parenté, qui s'étendent sur des zones géographiques rurales et urbaines; or ce sont ces réseaux dont la population dépend pour soutenir son existence. Cet article souligne done la relation importante entre la magie noire et les rapports de parenté dans une société qui n'est pas délimitée et il rend transparente la façon dont le discours sur la magie noire se situe par rapport à d'autres phénomènes sociaux.
ISSN:1359-0987
1467-9655
DOI:10.1111/1467-9655.00116