Étude des relations longitudinales entre le visionnement de pornographie et la victimisation en contexte de relation intime à l’adolescence

La violence dans les relations intimes (VRI) chez les jeunes constitue un problème de santé publique, en raison de sa prévalence élevée et des conséquences néfastes qui y sont associées, incluant le risque de revictimisation à l’âge adulte (Exner-Cortens et al., 2013; Gómez, 2011). Ainsi, il importe...

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1. Verfasser: Martel, Sara
Format: Dissertation
Sprache:fre
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Zusammenfassung:La violence dans les relations intimes (VRI) chez les jeunes constitue un problème de santé publique, en raison de sa prévalence élevée et des conséquences néfastes qui y sont associées, incluant le risque de revictimisation à l’âge adulte (Exner-Cortens et al., 2013; Gómez, 2011). Ainsi, il importe de s’attarder aux facteurs pouvant expliquer l’installation de la violence entre deux partenaires adolescents. Parmi ceux-ci, l’utilisation de pornographie a été identifiée comme étant un facteur de risque (Raiford et al., 2007) ou un facteur associé (Rostad et al., 2019; Rothman & Adhia, 2016) à la victimisation de VRI. Considérant que l’époque actuelle, marquée par la présence des technologies de l’information, favorise l’accessibilité au matériel pornographique dès un jeune âge (Smaniotto & Melchiorre, 2018), une attention doit être portée au visionnement de pornographie dans l’exploration des facteurs de risque du vécu de VRI, afin de mieux comprendre les associations entre ces variables. Ainsi, le présent essai doctoral explore les liens longitudinaux et bidirectionnels entre le visionnement de pornographie (c.-à-d., l’âge lors du premier visionnement de pornographie et la fréquence de visionnement dans les trois derniers mois) et la victimisation de VRI psychologique, physique et sexuelle. Ces analyses ont permis de tenir compte également des liens transversaux et des différences entre les genres, ainsi que de contrôler l’effet potentiel de la fréquence de masturbation et du moment de complétion du questionnaire (avant ou pendant la pandémie COVID-19). Pour l’étude présentée dans cet essai, les données des temps 1 et 2 (T1 et T2) de l’étude PRESAJ (Précurseurs des relations sexuelles et amoureuses des jeunes) ont été utilisées. Pour être inclus, les élèves devaient avoir rapporté une relation intime dans la dernière année au T1 et/ou au T2. L’échantillon était composé de 1 556 adolescents au T1 (âge moyen = 14,55 ans) et de 900 adolescents (57,8% des participants du T1) au T2 (âge moyen = 15,46 ans). La cueillette de données a été effectuée à l’aide d’un questionnaire auto-rapporté administré une fois par année auprès de jeunes du secondaire dans 23 écoles de trois régions du Québec, de milieux socio-économiques variés. Les résultats mettent en lumière des associations transversales de faible magnitude, au T1, entre un âge plus jeune au premier visionnement de pornographie et la victimisation de VRI physique et psychologique, ainsi qu’entre une fréquence