Carbon and Cash in Climate Assemblages: The Making of a New Global Citizenship

Climate instruments such as REDD+ (Reducing Emissions by Deforestation and Degradation) promise a win–win proposition as villagers in Africa are paid for their efforts to conserve forests and sequester carbon. REDD+ assembles divergent interests at different scales—from bureaucrats to individual vil...

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Veröffentlicht in:Antipode 2016-01, Vol.48 (1), p.74-96
Hauptverfasser: Arora-Jonsson, Seema, Westholm, Lisa, Temu, Beatus John, Petitt, Andrea
Format: Artikel
Sprache:eng
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Beschreibung
Zusammenfassung:Climate instruments such as REDD+ (Reducing Emissions by Deforestation and Degradation) promise a win–win proposition as villagers in Africa are paid for their efforts to conserve forests and sequester carbon. REDD+ assembles divergent interests at different scales—from bureaucrats to individual villagers. We argue that climate assemblages are shifting the space of the political by regulating practices that previously had local and national provenance. They are producing “state‐like” effects that touch deeply on citizenship. Villagers are drawn into a shifting REDD+ assemblage and subject to new identifications as entrepreneurs and responsible environmental citizens, meant to look after a new global commons. We shift the discussion to deal seriously with questions of a “global” citizenship, not in its utopian sense, but by bringing into light the dark side of global citizenship already in practice in environmental governance. Forests and peoples are in practice made global—we must conceptualize the rights of this “global” citizenship Résumé Les dispositifs climatiques tels le REDD+ présentent une solution de «gagnant‐gagnant», car les villageois africains seront payés pour leurs efforts de conservation ainsi que pour leur contribution à séquestrer le carbone. REDD promet donc de contribuer à la fois au développement local et à la lutte contre le réchauffement climatique. REDD+ est rendu possible par la facon dont il promet de rassembler des intérêts divergents et multiéchelles, qui regroupent bureaucrates et villageois. Nous soutenons que les assemblages climatiques déplacent l'espace politique, en se substituant à des pratiques qui avaient auparavant une provenance locale et nationale. La réglementation de ces pratiques pour des raisons climatiques produisent un effet «Étatique» qui interviennent profondément dans l'exercise de la citoyenneté. Les villageois sont embarqués dans un assemblage REDD+ en mouvement, et soumis à des nouvelles identifications en tant qu'entrepreneurs et citoyens environnementaux responsables, chargés de s'occuper d'un nouveau bien commun mondiale. Nous proposons de traiter sérieusement la question d'une citoyenneté «mondiale», non pas dans un sens utopique, mais dans un perspectif qui puisse jeter de la lumière sur la façon dont la gouvernance environnementale imposent des nouveaux devoirs des citoyens africains. Les forêts et les peuples sont déjà dans la pratique devenues mondiale—nous proposons de conceptualiser les droits d'
ISSN:0066-4812
1467-8330
1467-8330
DOI:10.1111/anti.12170