Réponse du service de réanimation d’un Hôpital d’Instruction des Armées à la première vague de COVID-19
En mars 2020, pour répondre à la première vague de l’épidémie de COVID-19 en Ile-de-France, la réanimation de l’Hôpital d’instruction des Armées (HIA) Bégin, situé à Saint-Mandé, opère une importante transformation. Les 4 lits d’unité de surveillance continue (USC) sont d’abord ajoutés aux 8 lits dé...
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Veröffentlicht in: | Bulletin de l'Académie nationale de médecine 2022-10, Vol.206 (8), p.991-996 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | En mars 2020, pour répondre à la première vague de l’épidémie de COVID-19 en Ile-de-France, la réanimation de l’Hôpital d’instruction des Armées (HIA) Bégin, situé à Saint-Mandé, opère une importante transformation. Les 4 lits d’unité de surveillance continue (USC) sont d’abord ajoutés aux 8 lits déjà dédiés à la réanimation. Puis, sur le modèle des structures médico-chirurgicales déployées en opération extérieure, un nouveau service de réanimation dit « éphémère » est pleinement déployé en 4jours. Cette stratégie d’augmentation du capacitaire fait face à un enjeu crucial : garantir des soins sûrs et de qualité avec des ressources limitées. À partir d’un cahier des charges précis et bénéficiant d’un indispensable renfort en personnels et en matériels, 20 chambres de réanimation supplémentaires sont équipées dans le service de cardiologie de l’hôpital. Ainsi, un total de 32 lits (augmentation de 300 %) est disponible à partir du 20 mars. Au total, 113 patients seront pris en charge entre le 12 mars et le 18 mai. La saturation a en partie été évitée par l’évacuation de 16 patients stables en TGV médicalisés vers les régions moins impactées (opération CHARDON). Le service s’implique également dans différentes activités de recherche, dont l’essai académique européen Discovery évaluant l’efficacité de plusieurs antiviraux. Laisser le bloc opératoire et la salle de surveillance post-interventionnelle en partie fonctionnels a permis de rapidement reprendre l’activité chirurgicale programmée en sortie de crise, tout en conservant la réanimation éphémère disponible en cas de rebond épidémique, comme à l’automne 2020, puis au printemps 2021.
In March 2020, the intensive care unit of the French military teaching hospital Bégin (Saint-Mandé) had to make profound changes to deal with the first COVID-19 epidemic wave. First, the twelve beds of the intensive care unit (ICU) were allocated to COVID-19 patients, among them four beds usually dedicated to postoperative care. Then, on the model of the military medical-surgical facilities rolled out in external operations, a new transient intensive care unit was set up in Bégin within four days. This strategy of increasing capacities had to address a crucial challenge: to ensure safe and quality health care with limited resources. Based on precise specifications and an essential strengthening of staff and supplies, 20 additional ICU care rooms were fully equipped in the cardiology department of the hospital. Eventually, 32 ICU |
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ISSN: | 0001-4079 2271-4820 |
DOI: | 10.1016/j.banm.2022.04.027 |