Épidémiologie microbienne des infections respiratoires basses actualités

La littérature récente n'apporte guère de grandes nouveautés, exposant les résultats d'enquêtes parcellaires utiles, mais qui s'insèrent dans les fourchettes de prévalence déjà connues pour les différentes bactéries. La fréquence des germes retrouvés varie dans le temps et l'espa...

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Veröffentlicht in:Médecine et maladies infectieuses 2006-01, Vol.36 (11), p.546-554
1. Verfasser: TREMOLIERES, F
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:La littérature récente n'apporte guère de grandes nouveautés, exposant les résultats d'enquêtes parcellaires utiles, mais qui s'insèrent dans les fourchettes de prévalence déjà connues pour les différentes bactéries. La fréquence des germes retrouvés varie dans le temps et l'espace, mais les trois germes les plus fréquemment en cause dans toutes les séries se recrutent, quel que soit le lieu, parmi les cinq agents que sont Streptococcus pneumoniae, Influenza A, Mycoplasma pneumoniae, Haemophilus influenzae et Legionella pneumophila. Ainsi, parmi les pneumopathies documentées, plus de 90 % sont dues à : S. pneumoniae, le plus fréquent chez les malades hospitalisés ; Mycoplasma, Chlamydia et les virus respiratoires, prédominant en ville, avec des variations selon le lieu et l'époque ; Staphylococcus aureus et entérobactéries qui peuvent également être en cause chez le vieillard et les patients atteints de tares majeures ; des associations de germes, avec le pneumocoque notamment, qui sont de plus en plus fréquemment identifiées. Enfin, l'agent causal reste méconnu dans 25 à 50 % des cas. On voit récemment notifier des pneumonies aiguës communautaires à staphylocoques résistants à la méticilline. Le diagnostic virologique (et celui des bactéries liées aux cellules) progresse, grâce à la PCR. Il reste de nombreuses incertitudes sur l'intérêt de ce diagnostic en dehors d'études épidémiologiques, mais aussi sur sa pertinence en pratique clinique. Rien de nouveau pour l'épidémiologie des bronchites aiguës ; pour les exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), le rôle de H. influenzae, colonisant ou infectant, dans la genèse de l'inflammation bronchique fait toujours l'objet de débats. The recent literature brings nothing new since it provides only fragmented, though undoubtedly useful, studies which remain within the prevalence interval for the different bacterias. The occurrence of germs varies with time and space; nevertheless, whatever the studied series and the site of the studies, the 3 most frequent causal germs belong to the following five strains: Streptococcus pneumoniae, Influenza A, Mycoplasma pneumoniae, Haemophilus influenzae, and Legionella pneumophila. Thus, 90% of all documented pneumoniae appear to be caused by the following pathogens: Pneumococcus; most frequent in hospitalized patients; Mycoplasma, Chlamydia and respiratory viruses were predominant in outpatients, with great variations; Staphylococcus and enterobacteriace
ISSN:0399-077X
1769-6690
DOI:10.1016/j.medmal.2006.05.013