Sexism in the academic workplace

Une foule de données définissent, et souvent quantifient, les injustices réelles créées par l'inégalité en matière d'emploi. Aujourd'hui, les femmes gagnent encore beaucoup moins que leurs collègues masculins (l'écart est d'au moins 20 %) dans la majorité des secteurs d'...

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Veröffentlicht in:CAUT Bulletin 2016-03, Vol.63 (3), p.A3
1. Verfasser: Vose, Robin
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Une foule de données définissent, et souvent quantifient, les injustices réelles créées par l'inégalité en matière d'emploi. Aujourd'hui, les femmes gagnent encore beaucoup moins que leurs collègues masculins (l'écart est d'au moins 20 %) dans la majorité des secteurs d'activité, y compris celui de l'éducation supérieure, même si des études sur l'équité salariale et des programmes de rajustement de salaire ont amené dernièrement un certain rééquilibrage des forces dans des établissements. Malgré la bonification des prestations parentales, l'écart se creuse lorsque l'on examine les gains à vie des femmes ayant des enfants - même lorsque la carrière des pères va généralement bon train. D'ailleurs, des statistiques donnent à penser que les hommes avec enfants gagnent habituellement plus que les hommes sans enfant. S'il faut se méfier des généralisations, il semble que, dans l'ensemble, il y ait encore beaucoup de chemin à faire pour obtenir la parité hommes-femmes la plus élémentaire sur le plan des revenus et des avantages. Les manifestations ouvertes ou subtiles de sexisme ont aussi un impact sur les conditions de travail des femmes, notamment les possibilités de conserver son poste et d'avoir une promotion. Les évaluations des professeurs - il serait plus juste de parler de « sondages d'opinion des étudiants » - sont peut-être les instruments les plus notoires d'une discrimination réelle dont les conséquences sont dévastatrices. Nombre de témoignages anecdotiques et d'études font état de cette réalité : les femmes sont continuellement moins bien notées que les hommes dans ces sondages. À la lecture des commentaires anonymes, on constate à quel point le personnel académique féminin est la cible d'attitudes négatives qui vont d'un léger manque de respect et de la réduction à une condition d'objet à des injures et à des menaces tout à fait explicites. Quiconque est d'une race différente, a un handicap ou se distingue autrement ne sort pas indemne de tels exercices, et la vie au travail de beaucoup de nos collègues en est pro- fondément perturbée. Les membres du personnel académique contractuel, déjà précarisés, sont particulièrement vulnérables. Les employeurs doivent laisser tomber cette méthode d'évaluation inutile et complètement discréditée, qui constitue trop souvent une forme d'abus rituel. Il est plus que temps que les sondages d'opinion aillent rejoindre toutes les autres pratiques discriminatoires sur les lieux de travail au rayon des politiques mals
ISSN:0834-9614