Soil and water management in the western Ifni Anti-Atlas Mountains

Due to the arid environment in the Moroccan Anti-Atlas Mountain region, the local population has developed several survival strategies. In order to save water and avoid soil erosion, basins called Allalene, are built in the river beds and across gullies. As well as being beneficial to the water flow...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Norois 2010-01, Vol.214 (1), p.101-111
Hauptverfasser: Barathon, Jean-Jacques, Abbassi, Hassan El, Lechevalier, Claude
Format: Artikel
Sprache:fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Due to the arid environment in the Moroccan Anti-Atlas Mountain region, the local population has developed several survival strategies. In order to save water and avoid soil erosion, basins called Allalene, are built in the river beds and across gullies. As well as being beneficial to the water flow, the basins are occasionally submerged, thus improving agricultural production. Along the slopes, small stone walls have been built, which help to reduce soil erosion. They are called Tarhouni or Irharramene. Today this area is changing enormously due to external factors such as rural depopulation and urban development. The consequences are dramatic. The age-old experience of past generations that produced the authentic know-how in managing local environmental resources is being abandoned more and more frequently. // ABSTRACT IN FRENCH: Le massif d'Ifni, extrémité occidentale de l'Anti-Atlas, constitue une moyenne montagne originale car, malgré son aridité (100 à 200 mm de pluies par an), une steppe dense à euphorbes lui confère un aspect vert. Les hommes ont aménagé les versants, les vallons et les vallées de façon à optimiser les faibles ressources en eaux et protéger les sols fragiles des zones défrichées. Les versants sont le domaine des murets de pierres sèches, Irharramène ou Tarhouni, dont l'entretien n'est plus guère assuré actuellement, en raison de l'abandon de la culture de l'orge. Dans les lits des grands oueds on a pu réaliser des dérivations des eaux de crues et construire, à l'abri de digues de pierres, des espaces irrigués ou Allalène, en général assez bien conservés car productifs. Enfin, les vallons plus étroits sont équipés en Allalène, disposés en marches d'escaliers et qui rappellent les Tabia du sud tunisien. D'assez nombreuses réalisations sont aujourd'hui délaissées en raison de l'important exode rural que connaît cette montagne du sud-ouest marocain. Un savoir-faire traditionnel, véritable patrimoine culturel, risque ainsi de se perdre. Reproduced by permission of Bibliothèque de Sciences Po
ISSN:0029-182X