Evoked somatic activity in nucleus medialis dorsalis: A micro-electrode study

The spontaneous activity and the somatic input to the thalamic nucleus medialis dorsalis of the cat were studied with glass micro-electrode technique (extracellular). The behavior of 618 neurons has been studied in twenty-two animals without general anesthesia and in eighteen under a single dose of i.v. chloralose. Somatic stimulation was obtained by 0.1 msec square pulses delivered to the limbs. The usually irregular spontaneous activity showed frequent periods of rhythmic discharge with various frequencies and patterns. Only 20% of the cells responded to somatic stimulation in unanesthetized preparations. Chloralose decreased spontaneous activity but increased the percentage of the cells exhibiting evoked activity. Convergent somatic responses were observed in a great number of cases both in unanesthetized and chloralosed animals. Short (20–70 msec) and long (500–1500 msec) latencies were found. Twenty-four cells responded to various forms of natural stimulation (taps) but no cells were found that responded to noxious stimuli. Les activités spontanées et les afférences somatiques du noyau dorso-médian du thalamus sont étudiées chez le chat. A l'aide de micro-électrodes de verre (extracellulaires) 618 neurones furent recueillies. Dix-huit animaux ont subi une narcose profonde avec une seule dose de chloralose i.v. et vingt-deux autres ont été préparés sans anesthésie générale. Les stimulations somatiques ont été obtenues par des chocs carrés de 0.1 msec donnés sur les membres. L'activité spontanée irrégulière habituelle montre des périodes fréquentes de décharge rythmique de formes et de fréquences variables. 20% seulement des cellules répondent à la stimulation somatique chez des préparations non-anesthésiées. Le chloralose fait diminuer l'activité spontanée mais augmente le pourcentage des cellules manifestant une activité évoquée. Des réponses somatiques convergentes sont observées dans un grand nombre de cas à la fois chez des animaux non-anesthésiés et chloralosés. Des latences courtes (20–70 msec) et longues (500–1500 msec) sont mesurées. Vingt-quatre cellules répondirent à des formes variées de stimulation naturelle mais, d'autre part, les stimuli nociceptifs furent toujours inefficaces.