Natural Foci of California Encephalitis Virus Activity in the Yukon Territory

California encephalitis (CE) virus (snowshoe hare subtype) was isolated from 2 of 12 pools, each comprising 100 to 200 Aedes sp. larvae, which were collected at Marsh Lake, Yukon Territory (61°N, 134°W) on 28 April 1975, among 218 larval pools which were collected at 6 principal Yukon locations between 26 April and 10 June. No virus was isolated from 1,045 adult Aedes mosquitoes which emerged from wildcaught larvae, nor from 10,481 adult mosquitoes of 5 species during summer 1975. A 1975 larval CE isolate replicated readily in salivary glands and thoraces of Yukon A. communis mosquitoes 1 to 3 weeks after intrathoracic injection and incubation at 0 to 23°C. Its minimum infectivity dose for this mosquito species was 0.1 mouse LD₅₀, and immunoperoxidase staining of mosquito salivary glands was observed regularly after incubation at 13°C and 23°C. Virus isolations from larvae strongly suggest the possibility of virus overwintering by transovarial transfer. On a isolé le virus de l'encéphalite californienne (EC) (sous-type du lièvre variable) dans 2 lots sur 12 de 100 à 200 larves Aedes sp. recueillis au lac Marsh dans le Territoire du Yukon (61°N, 134°O) le 28 avril 1975, parmi les 218 lots larvaires receuillis dans 6 endroits principaux au Yukon entre le 26 avril et le 10 juin. On n'a pas pu isoler de virus chez 1045 moustiques Aedes adultes qui provenaient des larves recueillies dans la nature, ni parmi 10481 moustiques adultes de 5 espèces différentes au cours de l'été 1975. Cependant, un isolé larvaire de CE de 1975 se reproduisait facilement dans les glandes salivaires et les thorax des moustiques (Aedes communis) du Yukon, 1 à 3 semaines après l'injection intra-thoracique et l'incubation de 0 à 23°C. La dose d'infection minimum pour cette espèce de moustique était de 0.1 DL₅₀ (souris). On a pu observer régulièrement la coloration d'immunoperoxydase sur les glandes salivaires des mouches après incubation à 13 et à 23°. Les isolations de virus dans les larves permettent d'évoquer l'hypothèse d'hibernation du virus par transfert transovarial.