The effect of uremia and transplantation on lymphocyte subpopulations

The effect of uremia and transplantation on lymphocyte subpopulations. The in vitro immune response of uremic and transplanted patients was studied by determining lymphocyte surface and functional markers. Because of lymphopenia, the absolute number of T and B cells was diminished in uremia and transplantation. The uremic state had a profound effect on T cell mitogenic response, while the relative number (%) of T cells was not reduced. B cell responses and relative numbers were significantly diminished. The early posttransplant period was associated with a significant reduction in both T and B cell response and relative numbers. All indexes returned toward normal late in the posttransplant course with reduction of immunosuppression and cessation of the uremic state. Horse anti-human lymphocyte globulin treatment caused a significant reduction in T cells and an increase in B cells. Prednisone therapy did not appear to influence the relative number of the lymphocyte subpopulation but did reduce the mitogenic responses. Changes in surface or functional markers did not prove useful in predicting rejection episodes in transplanted patients. Effet de l'urémie et de la transplantation sur les sous-populations lymphocytaires. La réponse immune in vitro de malades urémiques et transplantés a été étudiée par la détermination des marqueurs de surface et de fonction des lymphocytes. Le nombre absolu des cellules T et B est diminué dans l'urémie et la transplantation en raison de la lymphopénie. L'état urémique a un effet important sur la réponse mitogénique des cellules T alors que leur nombre relatif (%) n'est pas diminué. Les réponses des cellules B et leur nombre relatif sont significantivement diminués. La période immédiatement consécutive à la transplantation est associée à une réduction significative à la fois des réponses et des nombres relatifs des cellules T et B. Tous ces paramètres ne reviennent à des valeurs normales que tard dans l'évolution après la transplantation, lors de la diminution de l'immunosuppression et de la cessation de l'état urémique. Le traitement par l'ALG détermine une diminution significative des cellules T et une augmentation des cellules B. La prednisone ne semble pas influencer le nombre relatif des différentes populations de lymphocytes mais réduit les réponses mitogéniques. Les modifications des marqueurs de surface et de fonction ne sont pas révélées utiles pour prévoir des épisodes de rejet chez les malades transplantés.