The excretion and metabolism of saccharin in man. I. Methods of investigation and preliminary results

Methods for the determination of saccharin and its most probable breakdown product ( o-sulphamoylbenzoic acid; o-SAMB) in urine have been developed and applied to a study of the metabolism of saccharin in man. When administered in 1 g doses to three subjects, saccharin appeared to be excreted quantitatively in the urine in unchagend form by two of the subjects within 48 hr. However, in a subsequent and more detailed experiment in six subjects, involving the administration of a dose in the 0·5–1 g range, it was found that none excreted the dose quantitatively as saccharin within 72 hr. Alkaline hydrolysis of the urine samples, using conditions known to convert saccharin quantitatively to o-SAMB, increased the overall recoveries to 91–99% of the dose. It was not definitely established what form of saccharin was present to account for the increased recovery on alkaline hydrolysis. Hydrolysis of saccharin to o-SAMB in vivo, followed by conjugation with glycine was one possibility, but it was also considered possible that part of the saccharin (an average of 7%) was merely loosely bound to a normal urinary constituent so that it failed to extract in the normal manner. SAMB was not detected as such in the urine samples of any of the subjects. Des méthodes de détermination de la saccharine et de son métabolite le plus probable (l'acide o-sulfamoylbenzoïque; o-SMB) dans l'urine ont été et appliquées à l'étude du métabolisme de la saccharine chez l'homme. Trois sujets ayant reçu des doses de 1 g, on a constaté que deux d'entre eux l'excrétaient quantitativement par la voie urinaire, dans les 48 h et sous une forme inchangée. Dans une expérience ultérieure, plus détaillée, portant sur six sujets et comportant l'administration d'une dose allant de 0,5–1 g, on a constaté toutefois qu'aucun sujet n'excrétait quantitativement la dose sous forme de saccharine dans les 72 h. L'hydrolyse alcaline des échantillons d'urine, effectuée dans de conditions connues pour convertir quantitativement la saccharine en o-SMAB, a fait augmenter jusqu'à 91–99% les récupérations totales de la dos. On n'a pas pu établir clairement quelle forme de saccharine était présente pour rendre compte de la récupération plus marquée après l'hydroylse alcaline. Il est possible que la saccharine se soit hydrolysée en o-SMB in vivo, puis conjuguées avec la glycine, mais on a aussi envisagé la possibilité qu'une partie de la saccharine (en moyenne 7%) n'était fixée que d'une manière for lâche au composan