Toronto multiagency child abuse research project: The abused and the abuser

Information from 422 cases of child mistreatment in Toronto was gathered from the files of a child welfare agency and a children's hospital. These data were compared to patterns reported in previous studies and clinical writings on child mistreatment to investigate similarities and differences in families whose children have been abused in Canada, England, and the United States. Findings from the present study were similar to others in many respects. The differences were primarily in the area of lower incidences of such problems as perinatal difficulties in the children and intellectual limitations and social isolation in the parents; however, there was a higher incidence of single-parent families. The results suggest that clinicians should bear in mind that child mistreatment cannot be ruled out on the grounds that no serious problems have been noted for the child or the family. Les auteurs ont étudié les dossiers relatifs à 422 cas de sévices à l'égard d'enfants. Ces dossiers appartenaient, d'une part, aux archives d'un bureau s'occupant du bien-être des enfants et à celles d'un hôpital d'enfants Les informations contenues dans ces dossiers et se rapportant aux families des enfants maltraités, ainsi qu'aux enfants maltraités eux-mêmes, ont été comparées avec des cas semblables extraits de la littérature provenant du Canada. d'Angleterre et des Etats-Unis. Les différences existant entre lematériel de Toronto et celui des autres endroits géographiques, concernaient surtout les difficultés péri-natales chez les enfants et les limitations intellectuelles ainsi que l'isolation sociale des parents. Ces facteurs-là étaient moins souvent reccontrés à Toronto, alors que la fréquence de parents non-mariés était plus élevée à Toronto. Les auteurs tendent à penser que l'on ne devrait pas exclure la possibilité de sévices, lorsqu'on ne semble pas trouver de problèmes évidents, soit chez l'enfant, soit au sein de la famille.