Traditional Fertility Regulation among the Yoruba of Southwestern Nigeria: I. A Study of Prevalence, Attitudes, Practice and Methods

This study was conducted among Yoruba women and traditional healers with the aim of identifying and describing the practice, preparation, and administration of traditional contraceptives. The data were obtained in 1990 from a random sample of 1,400 women of childbearing age and 42 traditional healers in Nigeria's Oranmiyan area, using questionnaires and in-depth interviews. Findings revealed that knowledge of the traditional contraceptives is nearly universal among the Yoruba population, and the traditional contraceptive prevalence rate is 7.1 percent. The use of traditional contraceptives was significantly more common among uneducated women and among women aged 20 to 29 years old. Findings also revealed the existence of four main varieties of traditional contraceptive devices, the methods of preparation of the traditional contraceptives, varieties of herbal and animal products used, methods of administration, and taboos against usage. The easy accessibility of traditional medical practitioners and the belief that traditional contraceptive devices are devoid of complications, especially among those experienced with modern contraceptive devices, were the main reasons women cited for patronizing the traditional practitioners. The paper concludes with policy implications for family planning programmers in Nigeria. /// Cette étude a été menée parmi les Yorouba chez les femmes et chez les guérisseurs dans le but d'identifier les méthodes contraceptives traditionnelles et d'en décrire les procédures de préparation et d'utilisation. Les données ont été collectées en 1990 d'un échantillon aléatoire de 1,400 femmes en age de fécondité et 42 guérisseurs de la zone d'Oranmiyan à l'aide de questionnaires types et d'interviews approfondies. Les résultats révélent l'utilisation de quatre principales variétés de contraceptifs au sein de cette population. Les contraceptifs traditionnels sont largement connus de la population Yorouba et la prévalence de leur utilisation était de 7,1 pourcent. Leur utilisation était plus répandue chez les femmes non scolarisées et celles de 20 à 29 ans. Les résultats portent également sur les méthodes de préparation de ces contraceptifs, les variétés herbales et produits animaux utilisés, les modes d'emploi et leurs tabous. L'acces facile aux guérisseurs et l'absence supposée de complications des contraceptifs traditionnels, surtout celles liées à la contraception moderne, ont été les principales raisons avancée par les femmes pour leur uti