Isolation of the rift valley fever virus by inoculation into Aedes pseudoscutellaris cells: Comparison with other diagnostic methods

The Rift Valley fever epidemic, which arose in the south of Mauritania beginning on October 15, 1987, enabled a comparative study of different diagnostic methods among humans. During the first two weeks of the epidemic, four parallel methods were used: inoculation into Aedes pseudoscutellaris cells, inoculation intracerebrally into suckling mice, tests by immunocapture of the circulating antigen and detection of type IgM gammaglobulins. Of 370 examined sera, 181 showed at least one marker of recent infection. Inoculation into A. pseudoscutellaris cells was by far the most sensitive and easiest method to use. Detection of the antigen by immunocapture was also a useful technique, since it allowed quick aetiological diagnosis or examination of sera conserved under poor conditions. However, its sensitivity was weak, as it could only detect 26 % of positive cases. Vero cells used on a limited scale, in this particular case seemed less sensitive than A. pseudoscutellaris cells. Of a total of 991 sera, 221 diagnoses were reported by discovery of the virus and 271 by detection of specific IgM. In every case, A. pseudoscutellaris cells seemed most appropriate as the system of reference. L'épidémie fièvre de la vallée du Rift survenue dans le sud de la Mauritanie à partir du 15 octobre 1987 a permis une étude comparative des différentes méthodes de diagnostic chez l'homme. Durant les deux premières semaines de l'épidémie, quatre méthodes ont été utilisées en parallèle: (1) inoculation aux cellules de Aedes pseudoscutellaris, (2) inoculation au souriceau nouveau-né par voie cérébrale, (3) recherche par immunocapture de l'antigène circulant et (4) détection des immunoglobulines de type IgM. Sur 370 sérums examinés, 181 ont présenté au moins un marqueur d'infection récente. L'inoculation aux cellules de A. pseudoscutellaris est de loin la méthode la plus sensible et la plus facile à mettre en œuvre. La détection d'antigène par immunocapture garde tout son intérêt pour la réalisation d'un diagnostic étiologique rapide ou pour l'examen des sérums conservés dans de mauvaises conditions. Cependant sa sensibilité est faible puisqu'elle ne révèle que 26 % des positifs. Les cellules Vero utilisées dans ce cas particulier sur une échelle limitée semblent moins sensibles que les cellules de A. pseudoscutellaris. Sur un total de 960 sérums, 221 diagnostics ont été portés par mise en évidence du virus et 271 par détection d'IgM spécifiques. Dans tous les cas, l'utilisation des ce