The Middle-Class Plague: Epidemic Polio and the Canadian State, 1936-37
During the pre-Salk era, paralytic poliomyelitis was one of the most feared diseases of twentieth-century North America. This perception, held most strongly by the middle class—polio's principal target—shaped a unique Canadian response to it based on comprehensive, standardized, and uncondition...
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Veröffentlicht in: | Canadian Bulletin of Medical History 1996, Vol.13 (2), p.277-314 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | During the pre-Salk era, paralytic poliomyelitis was one of the most feared diseases of twentieth-century North America. This perception, held most strongly by the middle class—polio's principal target—shaped a unique Canadian response to it based on comprehensive, standardized, and unconditional programs of "state medicine" at the provincial level. Of Canada's four major waves of provincial polio epidemics, the second struck Ontario to an unprecedented degree in 1937, generating a similarly unprecedented response from the Ontario government in its control, treatment, hospitalization, and aftercare measures. As this article discusses, the severity of this epidemic led the provincial, and other Canadian public health authorities, to face a central question: How far should governments be compelled to go to ensure the advantages of modern treatment for their people? This article helps place the social impact of, and political and scientific response to, epidemic polio within the context of Canada's evolving public health and state medicine infrastructure at the time. Durant l'ère pré-salkienne, la poliomyélite paralytique était l'une des maladies les plus redoutées de l'Amérique du Nord de ce siècle. Cette perception, ressentie le plus fortement dans la classe moyenne — qui était la principale cible de la poliomyélite — donna forme à une réponse canadienne unique à ce problème, basée sur des programmes provinciaux de «médecine d'État» globaux, standardisés et non assortis de conditions. Des quatre vagues principales d'épidémies canadiennes provinciales de poliomyélite, la seconde frappa l'Ontario à un degré sans précédent en 1937, provoquant une réaction également sans précédent de la part du gouvernement ontarien au niveau du contrôle, du traitement, de l'hospitalisation et des mesures de postcure. Cet article montre que la sévérité de cette épidémie a confronté les autorités de santé publique ontariennes et canadiennes à une question centrale : jusqu'où pouvait-on obliger les gouvernements à intervenir pour assurer à leurs ressortissants les avantages d'un traitement moderne? Cet article permet de situer l'impact social de l'épidémie de poliomyélite ainsi que la réponse politique et scientifique qu'on lui a opposé dans le contexte de l'évolution de l'infrastructure de santé publique et de médecine étatique du Canada de l'époque. |
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ISSN: | 0823-2105 2371-0179 |
DOI: | 10.3138/cbmh.13.2.277 |