Is the Nature-nurture Debate on the Verge of Extinction?

Some authors have stated that the nature-nurture debate is no longer as contentious as it once was. This paper presents four arguments in opposition to this position. First, the nature-nurture controversy, conceived of as an attempt to assign relative weightings of importance to genotype and environment in relation to psychological phenomena, is no closer to being settled today than it was at any point in the past - nor could it be. Second, though of considerable consequence for psychological theory and practice, the mapping of the human genome will not assist in the settlement of the nature-nurture debate. Third, heritability studies are of little value to psychologists and cannot help in the resolution of the debate. Fourth, the nature-nurture controversy is not a scientific issue. Though it is possible to estimate the effect that changes in the environment or specific interventions will have on a given trait at a particular time and place, the question of ontological importance is beyond the scope of empirical investigation. Certains auteurs ont prétendu que le débat nature/culture porte moins à litige qu'auparavant et, qu'en raison des récentes études menées sur l'héritabilité, on serait près de le voir résolu. Cet article évoque des arguments à l'encontre de cette prise de position. D'abord, la contro-verse nature/culture, initialement une tentative d'attribuer des valeurs relatives à l'importance du génotype et du milieu basée sur des études sur l'héritabilité, est à ce jour tout autant qu'avant loin d'être réglée, et il ne saurait en être autrement. Dire que les résultats d'une étude sur l'héritabilité révèlent que le code génétique est plus important, ou exerce une plus grande influence, que le milieu constitue en soi une déclaration plutôt terne et vague, vide de signification théorique ou pratique. Pour que des termes comme «influence» ou «importance» aient une quelconque conséquence sur le plan théorique ou pratique, il faudrait que les résultats d'études sur l'héritabilité répondent au moins à une des conditions suivantes. Premièrement, les résultats d'études sur l'héritabilité seraient, sans l'ombre d'un doute, valables s'il pouvaient nous aider à démêler l'écheveau complexe des actions réciproques entre gènes et milieu. L'attribution de certains traits de caractère ou de certains comportements à un gène précis serait un apport considérable à la recherche. Deuxièmement, un indice d'héritabilité serait utile s'il permettait de préciser dans que