Du train à vapeur au TGV: sociologie du travail d'organisation

Ces sources permettent de suivre la transformation des règles et des acteurs de l'organisation, qui accompagne et permet d'intégrer efficacement les considérables changements technologiques que connaît l'entreprise, de la fin de la traction à vapeur (encore largement dominante en 1950...

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Veröffentlicht in:Revue française de sociologie 2004, Vol.45 (3), p.603-606
1. Verfasser: Paradeise, Catherine
Format: Review
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Ces sources permettent de suivre la transformation des règles et des acteurs de l'organisation, qui accompagne et permet d'intégrer efficacement les considérables changements technologiques que connaît l'entreprise, de la fin de la traction à vapeur (encore largement dominante en 1950) à la généralisation de la traction électrique et aux multiples modernisations techniques dont le TGV est devenu le plus récent emblème. Cela lui permet également de construire une vision de moyen terme pour l'entreprise et ses membres qui, adhérant mieux aux réalités d'un terrain plus homogène en termes de normes d'organisation, permet à son tour aux innovateurs d'ancrer leurs anticipations personnelles de carrière dans des représentations crédibles et positives du devenir de l'entreprise, opposables aux chefs de service conservateurs et autres opposants ou sceptiques. Le travail d'organisation désigne les processus de quasi-négociation et d'appropriation des règles par apprentissage, visant à refonder l'efficacité et la légitimité de l'organisation en promouvant de nouvelles manières de voir et de faire, de nouvelles identités et de nouvelles valeurs. 11 s'impose dans toutes les circonstances où la routinisation des pratiques, des représentations, des acteurs, des lieux affecte la performance et la légitimité des formes et des acteurs organisationnels, c'est-à-dire chaque fois que la règle ne règle plus les problèmes d'efficacité, de contrôle, de coopération entre acteurs. Le conflit interne à la direction ne peut pas être ici décrit comme « un rapport de forces », mais comme une « concurrence de légitimité », s'appuyant sur un jugement extérieur quant à la meilleure façon d'assurer le devenir de l'ensemble de la maintenance et de l'entreprise.
ISSN:0035-2969
1958-5691