Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail

Présenter des données probantes et des recommandations sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. Fournir de l’information aux professionnels accoucheurs et aux personnes enceintes sur les soins périnataux optimaux et la prévention des interventions obstétricales inutiles...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Journal of obstetrics and gynaecology Canada 2023-01, Vol.45 (1), p.78-85.e3
Hauptverfasser: Robinson, debbie, Campbell, Kim, Hobson, Sebastian R., MacDonald, W. Kim, Sawchuck, Diane, Wagner, Brenda
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
container_end_page 85.e3
container_issue 1
container_start_page 78
container_title Journal of obstetrics and gynaecology Canada
container_volume 45
creator Robinson, debbie
Campbell, Kim
Hobson, Sebastian R.
MacDonald, W. Kim
Sawchuck, Diane
Wagner, Brenda
description Présenter des données probantes et des recommandations sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. Fournir de l’information aux professionnels accoucheurs et aux personnes enceintes sur les soins périnataux optimaux et la prévention des interventions obstétricales inutiles. Toutes les patientes enceintes. La mise en application interprofessionnelle et cohérente de la présente directive, l’équipement adéquat et le personnel compétent améliorent la sécurité des soins per partum. Les personnes enceintes et leurs personnes de soutien doivent être informées des risques et bénéfices du déclenchement artificiel du travail. La littérature publiée jusqu’en mars 2022 a été passée en revue. Une recherche a été effectuée dans les bases de données PubMed, CINAHL et Cochrane Library pour répertorier des revues systématiques, des essais cliniques randomisés et des études observationnelles sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. La littérature grise (non publiée) a été obtenue à l’aide de recherches menées dans des sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, des registres d’essais cliniques et des sites Web de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Les auteurs ont évalué la qualité des données probantes et la force des recommandations en utilisant le cadre méthodologique GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation). Voir l’annexe A en ligne (tableau A1 pour les définitions et tableau A2 pour l’interprétation des recommandations fortes et conditionnelles [faibles]). Tous les fournisseurs de soins obstétricaux. 1.Le misoprostol oral est aussi efficace et sûr que les autres méthodes de déclenchement artificiel du travail. Le misoprostol en solution est facile à préparer et à administrer, a une demi-vie avantageuse de 2 heures et permet d’ajuster et de maximiser la dose tout en restant dans la plage de concentrations à faible dose (≤ 50 μg) (élevée).2.Comme pour l’ocytocine, il n’existe aucune dose universelle de misoprostol à privilégier. Il faut commencer par une dose de 20 à 25 μg puis l’ajuster en fonction des contractions de sorte que le schéma posologique soit adapté à chaque patiente (moyenne).3.Il est recommandé d’exercer une surveillance électronique fœtale (SEF) continue pendant au moins 20 minutes après l’administration. En l’absen
doi_str_mv 10.1016/j.jogc.2022.11.010
format Article
fullrecord <record><control><sourceid>proquest_elsev</sourceid><recordid>TN_cdi_proquest_miscellaneous_2771941014</recordid><sourceformat>XML</sourceformat><sourcesystem>PC</sourcesystem><els_id>S1701216322007356</els_id><sourcerecordid>2771941014</sourcerecordid><originalsourceid>FETCH-LOGICAL-e864-dbfce152e90b216c3f7405a2069d3abb95590d2f0682fcb0b9673e181d39a8373</originalsourceid><addsrcrecordid>eNotkL1OwzAUhT2ARCm8AJNHloR77SSOEUvV8idVYuluOc4NOHITSNK8E8_Bi-FSprMcHX3nY-wGIUXA4q5N2_7dpQKESBFTQDhjC1SAicBCXrDLcWwBciWVXrDVxg_kJj8Td8F3_utAvOt5JoXj93zz8-0Cde6D9tRN3A6Tb7zzFHh94NNgZ-vDFTtvbBjp-j-XbPf0uFu_JNu359f1aptQWWRJXTWOMBekoYoYTjYqg9wKKHQtbVXpPNdQiwaKUjSugkoXShKWWEttS6nkkt2eZj-HPkKOk9n70VEItqP-MBqhFOosCshi9eFUpYgzexrMGJk7R_XfV1P33iCYoyzTmqMsc5RlEE2UJX8BvElgPQ</addsrcrecordid><sourcetype>Aggregation Database</sourcetype><iscdi>true</iscdi><recordtype>article</recordtype><pqid>2771941014</pqid></control><display><type>article</type><title>Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail</title><source>Alma/SFX Local Collection</source><creator>Robinson, debbie ; Campbell, Kim ; Hobson, Sebastian R. ; MacDonald, W. Kim ; Sawchuck, Diane ; Wagner, Brenda</creator><creatorcontrib>Robinson, debbie ; Campbell, Kim ; Hobson, Sebastian R. ; MacDonald, W. Kim ; Sawchuck, Diane ; Wagner, Brenda</creatorcontrib><description>Présenter des données probantes et des recommandations sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. Fournir de l’information aux professionnels accoucheurs et aux personnes enceintes sur les soins périnataux optimaux et la prévention des interventions obstétricales inutiles. Toutes les patientes enceintes. La mise en application interprofessionnelle et cohérente de la présente directive, l’équipement adéquat et le personnel compétent améliorent la sécurité des soins per partum. Les personnes enceintes et leurs personnes de soutien doivent être informées des risques et bénéfices du déclenchement artificiel du travail. La littérature publiée jusqu’en mars 2022 a été passée en revue. Une recherche a été effectuée dans les bases de données PubMed, CINAHL et Cochrane Library pour répertorier des revues systématiques, des essais cliniques randomisés et des études observationnelles sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. La littérature grise (non publiée) a été obtenue à l’aide de recherches menées dans des sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, des registres d’essais cliniques et des sites Web de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Les auteurs ont évalué la qualité des données probantes et la force des recommandations en utilisant le cadre méthodologique GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation). Voir l’annexe A en ligne (tableau A1 pour les définitions et tableau A2 pour l’interprétation des recommandations fortes et conditionnelles [faibles]). Tous les fournisseurs de soins obstétricaux. 1.Le misoprostol oral est aussi efficace et sûr que les autres méthodes de déclenchement artificiel du travail. Le misoprostol en solution est facile à préparer et à administrer, a une demi-vie avantageuse de 2 heures et permet d’ajuster et de maximiser la dose tout en restant dans la plage de concentrations à faible dose (≤ 50 μg) (élevée).2.Comme pour l’ocytocine, il n’existe aucune dose universelle de misoprostol à privilégier. Il faut commencer par une dose de 20 à 25 μg puis l’ajuster en fonction des contractions de sorte que le schéma posologique soit adapté à chaque patiente (moyenne).3.Il est recommandé d’exercer une surveillance électronique fœtale (SEF) continue pendant au moins 20 minutes après l’administration. En l’absence de signes de travail actif après 30 minutes, il faut encourager la mobilisation de la patiente jusqu’à la dose suivante (moyenne).4.En présence de signes de travail actif, instaurer la SEF. Poursuivre la mobilisation conformément aux directives sur la surveillance du bien-être fœtal (élevée).5.Envisager la pose d’une voie intraveineuse (IV) lorsque la patiente est en travail actif (moyenne).6.En présence de travail actif et/ou de membranes rompues, il n’est pas nécessaire de passer du misoprostol à l’ocytocine, car il peut être plus efficace de poursuivre avec le misoprostol (élevée). 1.L’ocytocine peut augmenter le risque d’hémorragie post-partum, de surcharge liquidienne et/ou d’hyponatrémie en cas de dose maximale élevée ou de perfusion prolongée (élevée).2.Il n’existe aucunes données à l’appui du maintien de la perfusion à une dose précise au lieu d’un ajustement posologique aux 30 minutes lorsque les contractions ne sont pas adéquates. Envisager un cathéter de pression intra-utérine si les contractions sont difficiles à mesurer. La diligence continue du médecin le plus responsable est requise lors de l’ajustement posologique de l’ocytocine, quelle que soit la vitesse de perfusion (moyenne).3.Il faut faire preuve de prudence lorsqu’on administre de l’ocytocine à une patiente avec antécédent de césarienne ou de chirurgie utérine (élevée).4.Envisager de réduire le débit de perfusion d’ocytocine en présence d’un travail actif et d’une dilatation du col à 5 cm ou plus (faible). 1.Il y a lieu de privilégier la prostaglandine E1 orale ou l’ocytocine intraveineuse avec amniotomie comme méthode de déclenchement artificiel du travail en présence d’un score de Bishop de 7 ou plus (forte, élevée).2.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E1 pendant ou après l’utilisation d’une sonde à ballonnet (forte, moyenne).3.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E2 en gel ou en tampon pour déclencher le travail lorsque le score de Bishop est de 7 ou plus (forte, moyenne).4.Le fournisseur de soins peut pratiquer une amniotomie en présence d’un score de Bishop modifié de 7 ou plus (forte, moyenne). L’amniotomie est le plus efficace lorsqu’on la combine à un agent de déclenchement (ocytocine ou prostaglandine E1) (forte, élevée).5.Le recours à l’ocytocine pour le déclenchement artificiel du travail est recommandé seulement si le score de Bishop modifié est de 7 ou plus, sauf en contexte de rupture prématurée des membranes à terme (forte, moyenne). L’ocytocine est le plus efficace en combinaison avec l’amniotomie (forte, élevée).6.Le fournisseur de soins doit consigner le débit de perfusion d’ocytocine en « mU/min » (forte, moyenne).7.L’établissement doit avoir un protocole local pour l’utilisation sécuritaire de l’ocytocine avec une liste de contrôle, peu importe le débit de perfusion (forte, moyenne).8.Le fournisseur de soins doit commencer à administrer l’ocytocine au plus tôt : 30 minutes après le retrait du tampon vaginal de prostaglandine E2, 6 heures après l’insertion de prostaglandine E2 en gel vaginal, 2 heures après l’administration de prostaglandine E1 orale ou 4 heures après l’insertion de prostaglandine E1 vaginale (forte, élevée).9.La surveillance électronique fœtale est recommandée lors de l’administration d’ocytocine ou de doses répétées de prostaglandine E1 pour le déclenchement artificiel du travail (forte, élevée).</description><identifier>ISSN: 1701-2163</identifier><identifier>DOI: 10.1016/j.jogc.2022.11.010</identifier><language>eng ; fre</language><publisher>Elsevier Inc</publisher><subject>déclenchement ; maturation cervicale ; travail</subject><ispartof>Journal of obstetrics and gynaecology Canada, 2023-01, Vol.45 (1), p.78-85.e3</ispartof><rights>2022 The Society of Obstetricians and Gynaecologists of Canada/La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada</rights><lds50>peer_reviewed</lds50><woscitedreferencessubscribed>false</woscitedreferencessubscribed></display><links><openurl>$$Topenurl_article</openurl><openurlfulltext>$$Topenurlfull_article</openurlfulltext><thumbnail>$$Tsyndetics_thumb_exl</thumbnail><link.rule.ids>314,778,782,27907,27908</link.rule.ids></links><search><creatorcontrib>Robinson, debbie</creatorcontrib><creatorcontrib>Campbell, Kim</creatorcontrib><creatorcontrib>Hobson, Sebastian R.</creatorcontrib><creatorcontrib>MacDonald, W. Kim</creatorcontrib><creatorcontrib>Sawchuck, Diane</creatorcontrib><creatorcontrib>Wagner, Brenda</creatorcontrib><title>Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail</title><title>Journal of obstetrics and gynaecology Canada</title><description>Présenter des données probantes et des recommandations sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. Fournir de l’information aux professionnels accoucheurs et aux personnes enceintes sur les soins périnataux optimaux et la prévention des interventions obstétricales inutiles. Toutes les patientes enceintes. La mise en application interprofessionnelle et cohérente de la présente directive, l’équipement adéquat et le personnel compétent améliorent la sécurité des soins per partum. Les personnes enceintes et leurs personnes de soutien doivent être informées des risques et bénéfices du déclenchement artificiel du travail. La littérature publiée jusqu’en mars 2022 a été passée en revue. Une recherche a été effectuée dans les bases de données PubMed, CINAHL et Cochrane Library pour répertorier des revues systématiques, des essais cliniques randomisés et des études observationnelles sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. La littérature grise (non publiée) a été obtenue à l’aide de recherches menées dans des sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, des registres d’essais cliniques et des sites Web de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Les auteurs ont évalué la qualité des données probantes et la force des recommandations en utilisant le cadre méthodologique GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation). Voir l’annexe A en ligne (tableau A1 pour les définitions et tableau A2 pour l’interprétation des recommandations fortes et conditionnelles [faibles]). Tous les fournisseurs de soins obstétricaux. 1.Le misoprostol oral est aussi efficace et sûr que les autres méthodes de déclenchement artificiel du travail. Le misoprostol en solution est facile à préparer et à administrer, a une demi-vie avantageuse de 2 heures et permet d’ajuster et de maximiser la dose tout en restant dans la plage de concentrations à faible dose (≤ 50 μg) (élevée).2.Comme pour l’ocytocine, il n’existe aucune dose universelle de misoprostol à privilégier. Il faut commencer par une dose de 20 à 25 μg puis l’ajuster en fonction des contractions de sorte que le schéma posologique soit adapté à chaque patiente (moyenne).3.Il est recommandé d’exercer une surveillance électronique fœtale (SEF) continue pendant au moins 20 minutes après l’administration. En l’absence de signes de travail actif après 30 minutes, il faut encourager la mobilisation de la patiente jusqu’à la dose suivante (moyenne).4.En présence de signes de travail actif, instaurer la SEF. Poursuivre la mobilisation conformément aux directives sur la surveillance du bien-être fœtal (élevée).5.Envisager la pose d’une voie intraveineuse (IV) lorsque la patiente est en travail actif (moyenne).6.En présence de travail actif et/ou de membranes rompues, il n’est pas nécessaire de passer du misoprostol à l’ocytocine, car il peut être plus efficace de poursuivre avec le misoprostol (élevée). 1.L’ocytocine peut augmenter le risque d’hémorragie post-partum, de surcharge liquidienne et/ou d’hyponatrémie en cas de dose maximale élevée ou de perfusion prolongée (élevée).2.Il n’existe aucunes données à l’appui du maintien de la perfusion à une dose précise au lieu d’un ajustement posologique aux 30 minutes lorsque les contractions ne sont pas adéquates. Envisager un cathéter de pression intra-utérine si les contractions sont difficiles à mesurer. La diligence continue du médecin le plus responsable est requise lors de l’ajustement posologique de l’ocytocine, quelle que soit la vitesse de perfusion (moyenne).3.Il faut faire preuve de prudence lorsqu’on administre de l’ocytocine à une patiente avec antécédent de césarienne ou de chirurgie utérine (élevée).4.Envisager de réduire le débit de perfusion d’ocytocine en présence d’un travail actif et d’une dilatation du col à 5 cm ou plus (faible). 1.Il y a lieu de privilégier la prostaglandine E1 orale ou l’ocytocine intraveineuse avec amniotomie comme méthode de déclenchement artificiel du travail en présence d’un score de Bishop de 7 ou plus (forte, élevée).2.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E1 pendant ou après l’utilisation d’une sonde à ballonnet (forte, moyenne).3.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E2 en gel ou en tampon pour déclencher le travail lorsque le score de Bishop est de 7 ou plus (forte, moyenne).4.Le fournisseur de soins peut pratiquer une amniotomie en présence d’un score de Bishop modifié de 7 ou plus (forte, moyenne). L’amniotomie est le plus efficace lorsqu’on la combine à un agent de déclenchement (ocytocine ou prostaglandine E1) (forte, élevée).5.Le recours à l’ocytocine pour le déclenchement artificiel du travail est recommandé seulement si le score de Bishop modifié est de 7 ou plus, sauf en contexte de rupture prématurée des membranes à terme (forte, moyenne). L’ocytocine est le plus efficace en combinaison avec l’amniotomie (forte, élevée).6.Le fournisseur de soins doit consigner le débit de perfusion d’ocytocine en « mU/min » (forte, moyenne).7.L’établissement doit avoir un protocole local pour l’utilisation sécuritaire de l’ocytocine avec une liste de contrôle, peu importe le débit de perfusion (forte, moyenne).8.Le fournisseur de soins doit commencer à administrer l’ocytocine au plus tôt : 30 minutes après le retrait du tampon vaginal de prostaglandine E2, 6 heures après l’insertion de prostaglandine E2 en gel vaginal, 2 heures après l’administration de prostaglandine E1 orale ou 4 heures après l’insertion de prostaglandine E1 vaginale (forte, élevée).9.La surveillance électronique fœtale est recommandée lors de l’administration d’ocytocine ou de doses répétées de prostaglandine E1 pour le déclenchement artificiel du travail (forte, élevée).</description><subject>déclenchement</subject><subject>maturation cervicale</subject><subject>travail</subject><issn>1701-2163</issn><fulltext>true</fulltext><rsrctype>article</rsrctype><creationdate>2023</creationdate><recordtype>article</recordtype><recordid>eNotkL1OwzAUhT2ARCm8AJNHloR77SSOEUvV8idVYuluOc4NOHITSNK8E8_Bi-FSprMcHX3nY-wGIUXA4q5N2_7dpQKESBFTQDhjC1SAicBCXrDLcWwBciWVXrDVxg_kJj8Td8F3_utAvOt5JoXj93zz8-0Cde6D9tRN3A6Tb7zzFHh94NNgZ-vDFTtvbBjp-j-XbPf0uFu_JNu359f1aptQWWRJXTWOMBekoYoYTjYqg9wKKHQtbVXpPNdQiwaKUjSugkoXShKWWEttS6nkkt2eZj-HPkKOk9n70VEItqP-MBqhFOosCshi9eFUpYgzexrMGJk7R_XfV1P33iCYoyzTmqMsc5RlEE2UJX8BvElgPQ</recordid><startdate>202301</startdate><enddate>202301</enddate><creator>Robinson, debbie</creator><creator>Campbell, Kim</creator><creator>Hobson, Sebastian R.</creator><creator>MacDonald, W. Kim</creator><creator>Sawchuck, Diane</creator><creator>Wagner, Brenda</creator><general>Elsevier Inc</general><scope>7X8</scope></search><sort><creationdate>202301</creationdate><title>Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail</title><author>Robinson, debbie ; Campbell, Kim ; Hobson, Sebastian R. ; MacDonald, W. Kim ; Sawchuck, Diane ; Wagner, Brenda</author></sort><facets><frbrtype>5</frbrtype><frbrgroupid>cdi_FETCH-LOGICAL-e864-dbfce152e90b216c3f7405a2069d3abb95590d2f0682fcb0b9673e181d39a8373</frbrgroupid><rsrctype>articles</rsrctype><prefilter>articles</prefilter><language>eng ; fre</language><creationdate>2023</creationdate><topic>déclenchement</topic><topic>maturation cervicale</topic><topic>travail</topic><toplevel>peer_reviewed</toplevel><toplevel>online_resources</toplevel><creatorcontrib>Robinson, debbie</creatorcontrib><creatorcontrib>Campbell, Kim</creatorcontrib><creatorcontrib>Hobson, Sebastian R.</creatorcontrib><creatorcontrib>MacDonald, W. Kim</creatorcontrib><creatorcontrib>Sawchuck, Diane</creatorcontrib><creatorcontrib>Wagner, Brenda</creatorcontrib><collection>MEDLINE - Academic</collection><jtitle>Journal of obstetrics and gynaecology Canada</jtitle></facets><delivery><delcategory>Remote Search Resource</delcategory><fulltext>fulltext</fulltext></delivery><addata><au>Robinson, debbie</au><au>Campbell, Kim</au><au>Hobson, Sebastian R.</au><au>MacDonald, W. Kim</au><au>Sawchuck, Diane</au><au>Wagner, Brenda</au><format>journal</format><genre>article</genre><ristype>JOUR</ristype><atitle>Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail</atitle><jtitle>Journal of obstetrics and gynaecology Canada</jtitle><date>2023-01</date><risdate>2023</risdate><volume>45</volume><issue>1</issue><spage>78</spage><epage>85.e3</epage><pages>78-85.e3</pages><issn>1701-2163</issn><abstract>Présenter des données probantes et des recommandations sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. Fournir de l’information aux professionnels accoucheurs et aux personnes enceintes sur les soins périnataux optimaux et la prévention des interventions obstétricales inutiles. Toutes les patientes enceintes. La mise en application interprofessionnelle et cohérente de la présente directive, l’équipement adéquat et le personnel compétent améliorent la sécurité des soins per partum. Les personnes enceintes et leurs personnes de soutien doivent être informées des risques et bénéfices du déclenchement artificiel du travail. La littérature publiée jusqu’en mars 2022 a été passée en revue. Une recherche a été effectuée dans les bases de données PubMed, CINAHL et Cochrane Library pour répertorier des revues systématiques, des essais cliniques randomisés et des études observationnelles sur la maturation cervicale et le déclenchement artificiel du travail. La littérature grise (non publiée) a été obtenue à l’aide de recherches menées dans des sites Web d’organismes s’intéressant à l’évaluation des technologies dans le domaine de la santé et d’organismes connexes, dans des collections de directives cliniques, des registres d’essais cliniques et des sites Web de sociétés de spécialité médicale nationales et internationales. Les auteurs ont évalué la qualité des données probantes et la force des recommandations en utilisant le cadre méthodologique GRADE (Grading of Recommendations, Assessment, Development, and Evaluation). Voir l’annexe A en ligne (tableau A1 pour les définitions et tableau A2 pour l’interprétation des recommandations fortes et conditionnelles [faibles]). Tous les fournisseurs de soins obstétricaux. 1.Le misoprostol oral est aussi efficace et sûr que les autres méthodes de déclenchement artificiel du travail. Le misoprostol en solution est facile à préparer et à administrer, a une demi-vie avantageuse de 2 heures et permet d’ajuster et de maximiser la dose tout en restant dans la plage de concentrations à faible dose (≤ 50 μg) (élevée).2.Comme pour l’ocytocine, il n’existe aucune dose universelle de misoprostol à privilégier. Il faut commencer par une dose de 20 à 25 μg puis l’ajuster en fonction des contractions de sorte que le schéma posologique soit adapté à chaque patiente (moyenne).3.Il est recommandé d’exercer une surveillance électronique fœtale (SEF) continue pendant au moins 20 minutes après l’administration. En l’absence de signes de travail actif après 30 minutes, il faut encourager la mobilisation de la patiente jusqu’à la dose suivante (moyenne).4.En présence de signes de travail actif, instaurer la SEF. Poursuivre la mobilisation conformément aux directives sur la surveillance du bien-être fœtal (élevée).5.Envisager la pose d’une voie intraveineuse (IV) lorsque la patiente est en travail actif (moyenne).6.En présence de travail actif et/ou de membranes rompues, il n’est pas nécessaire de passer du misoprostol à l’ocytocine, car il peut être plus efficace de poursuivre avec le misoprostol (élevée). 1.L’ocytocine peut augmenter le risque d’hémorragie post-partum, de surcharge liquidienne et/ou d’hyponatrémie en cas de dose maximale élevée ou de perfusion prolongée (élevée).2.Il n’existe aucunes données à l’appui du maintien de la perfusion à une dose précise au lieu d’un ajustement posologique aux 30 minutes lorsque les contractions ne sont pas adéquates. Envisager un cathéter de pression intra-utérine si les contractions sont difficiles à mesurer. La diligence continue du médecin le plus responsable est requise lors de l’ajustement posologique de l’ocytocine, quelle que soit la vitesse de perfusion (moyenne).3.Il faut faire preuve de prudence lorsqu’on administre de l’ocytocine à une patiente avec antécédent de césarienne ou de chirurgie utérine (élevée).4.Envisager de réduire le débit de perfusion d’ocytocine en présence d’un travail actif et d’une dilatation du col à 5 cm ou plus (faible). 1.Il y a lieu de privilégier la prostaglandine E1 orale ou l’ocytocine intraveineuse avec amniotomie comme méthode de déclenchement artificiel du travail en présence d’un score de Bishop de 7 ou plus (forte, élevée).2.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E1 pendant ou après l’utilisation d’une sonde à ballonnet (forte, moyenne).3.Le fournisseur de soins peut utiliser la prostaglandine E2 en gel ou en tampon pour déclencher le travail lorsque le score de Bishop est de 7 ou plus (forte, moyenne).4.Le fournisseur de soins peut pratiquer une amniotomie en présence d’un score de Bishop modifié de 7 ou plus (forte, moyenne). L’amniotomie est le plus efficace lorsqu’on la combine à un agent de déclenchement (ocytocine ou prostaglandine E1) (forte, élevée).5.Le recours à l’ocytocine pour le déclenchement artificiel du travail est recommandé seulement si le score de Bishop modifié est de 7 ou plus, sauf en contexte de rupture prématurée des membranes à terme (forte, moyenne). L’ocytocine est le plus efficace en combinaison avec l’amniotomie (forte, élevée).6.Le fournisseur de soins doit consigner le débit de perfusion d’ocytocine en « mU/min » (forte, moyenne).7.L’établissement doit avoir un protocole local pour l’utilisation sécuritaire de l’ocytocine avec une liste de contrôle, peu importe le débit de perfusion (forte, moyenne).8.Le fournisseur de soins doit commencer à administrer l’ocytocine au plus tôt : 30 minutes après le retrait du tampon vaginal de prostaglandine E2, 6 heures après l’insertion de prostaglandine E2 en gel vaginal, 2 heures après l’administration de prostaglandine E1 orale ou 4 heures après l’insertion de prostaglandine E1 vaginale (forte, élevée).9.La surveillance électronique fœtale est recommandée lors de l’administration d’ocytocine ou de doses répétées de prostaglandine E1 pour le déclenchement artificiel du travail (forte, élevée).</abstract><pub>Elsevier Inc</pub><doi>10.1016/j.jogc.2022.11.010</doi></addata></record>
fulltext fulltext
identifier ISSN: 1701-2163
ispartof Journal of obstetrics and gynaecology Canada, 2023-01, Vol.45 (1), p.78-85.e3
issn 1701-2163
language eng ; fre
recordid cdi_proquest_miscellaneous_2771941014
source Alma/SFX Local Collection
subjects déclenchement
maturation cervicale
travail
title Directive clinique no 432c : Déclenchement artificiel du travail
url https://sfx.bib-bvb.de/sfx_tum?ctx_ver=Z39.88-2004&ctx_enc=info:ofi/enc:UTF-8&ctx_tim=2025-01-16T17%3A49%3A31IST&url_ver=Z39.88-2004&url_ctx_fmt=infofi/fmt:kev:mtx:ctx&rfr_id=info:sid/primo.exlibrisgroup.com:primo3-Article-proquest_elsev&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.genre=article&rft.atitle=Directive%20clinique%20no%20432c%20:%20D%C3%A9clenchement%20artificiel%20du%20travail&rft.jtitle=Journal%20of%20obstetrics%20and%20gynaecology%20Canada&rft.au=Robinson,%20debbie&rft.date=2023-01&rft.volume=45&rft.issue=1&rft.spage=78&rft.epage=85.e3&rft.pages=78-85.e3&rft.issn=1701-2163&rft_id=info:doi/10.1016/j.jogc.2022.11.010&rft_dat=%3Cproquest_elsev%3E2771941014%3C/proquest_elsev%3E%3Curl%3E%3C/url%3E&disable_directlink=true&sfx.directlink=off&sfx.report_link=0&rft_id=info:oai/&rft_pqid=2771941014&rft_id=info:pmid/&rft_els_id=S1701216322007356&rfr_iscdi=true