Comparative Cognition: Practical Shortcomings and Some Potential Ways Forward

The objectives in the field of comparative cognition are clear; efforts are devoted to revealing the selection pressures that shape the brains and cognitive abilities of different species and understanding cognitive processes in differently structured brains. However, our progress on reaching these objectives is slow, mostly because of several major practical challenges. In this review, we discuss 2 major shortcomings: (a) the poor systematics and low magnitude of the phylogenetic comparisons made, and (b) the weak comparability of the results caused by interfering species-specific confounding factors (perceptual, motivational, and morphological) alongside an insufficient level of standardisation of the methodologies. We propose a multiple-level comparative approach that emphasises the importance of achieving more direct comparisons within taxonomic groups at genus or family level as the first step before comparing between distantly related groups. We also encourage increasing interdisciplinary efforts to execute "team-science" approach in building a systematic and direct large-scale phylogenetic comparisons of bigger cognitive test batteries that produce reliable species-representative data. We finally revisit some existing suggestions that allow us to maximise standardisation while minimising species-specific confounding factors. Les objectifs dans le domaine de la cognition comparative sont clairs; les efforts sont consacrés à révéler les pressions de sélection qui façonnent le cerveau et les capacités cognitives de différentes espèces et à comprendre les processus cognitifs dans des cerveaux structurés différemment. Cependant, nos progrès pour atteindre ces objectifs sont lents, principalement en raison de plusieurs grands défis pratiques. Dans cette étude, nous examinons deux lacunes majeures : (a) la mauvaise systématique et la faible ampleur des comparaisons phylogénétiques effectuées et (b) la faible comparabilité des résultats due à l'interférence de facteurs de confusion spécifiques aux espèces (perceptuels, motivationnels et morphologiques) ainsi qu'à un niveau insuffisant de normalisation des méthodologies. Nous proposons une approche comparative à plusieurs niveaux, qui souligne l'importance d'obtenir des comparaisons plus directes au sein des groupes taxonomiques au niveau du genre ou de la famille comme première étape avant de comparer entre des groupes éloignés. Nous encourageons également les efforts interdisciplinaires de plus en plus imp