A New Privacy Paradox? Youth Agentic Practices of Privacy Management Despite “Nothing to Hide” Online
Focus groups conducted with Canadian teenagers examining their perceptions and experiences with cyber risk, center on various privacy strategies geared for impression management across popular social network sites (SNS). We highlight privacy concerns as a primary reason for a gravitation away from F...
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Veröffentlicht in: | The Canadian review of sociology 2019-02, Vol.56 (1), p.8-29 |
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Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Focus groups conducted with Canadian teenagers examining their perceptions and experiences with cyber risk, center on various privacy strategies geared for impression management across popular social network sites (SNS). We highlight privacy concerns as a primary reason for a gravitation away from Facebook toward newer, more popular sites such as Instagram and Snapchat, as well as debates about the permeability of privacy on Snapchat in particular. The privacy paradox identifies a disjuncture between what is said about privacy and what is done in practice. It refers to declarations from youth that they are highly concerned for privacy, yet frequently disregard privacy online through “oversharing” and neglecting privacy management. However, our participants, especially older teens, invoked a different mindset: that they have “nothing to hide” online and therefore do not consider privacy relevant for them. Despite this mindset, the strategies we highlight suggest a new permutation of the privacy paradox, rooted in a pragmatic adaptation to the technological affordances of SNS, and wider societal acquiescence to the debasement of privacy online.
Résumé
Les groupes de discussion cherchant à examiner la perception et l'expérience qu'ont du cyberrisque les adolescents canadiens se concentrent sur diverses stratégies de respect de la vie privée destinées à assurer la conduite stratégique des relations dans les réseaux sociaux les plus populaires. Nous soulignons l'inquiétude vis‐à‐vis le respect de la vie privée comme facteur déterminant de la migration depuis Facebook vers des sites plus nouveaux et populaires tels Instagram et Snapchat et nous débattons sur la perméabilité du respect de la vie privée sur Snapchat en particulier. Le paradoxe du respect de la vie privée identifie un hiatus entre ce qu'on en dit et ce qu'on fait en pratique. À preuve les déclarations des jeunes qui se disent fortement préoccupés du respect de leur vie privée tout en le négligeant fréquemment en ligne, en se livrant à des « partages à outrance » et en en faisant une mauvaise gestion. Nos participants, particulièrement les plus vieux ados, invoquent toutefois un état d'esprit diffèrent en soulignant qu'ils n'ont « rien à cacher » sur Internet et que le respect de la vie privée n'a aucun intérêt pour eux. Malgré cet état d'esprit, les stratégies que nous soulignons suggèrent une nouvelle permutation du paradoxe du respect de la vie privée, découlant d'une adaptation pragmatique aux p |
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ISSN: | 1755-6171 1755-618X |
DOI: | 10.1111/cars.12227 |