Knowing and Believing: The Spiritual life of a Meiji Period Engineer
Fondé sur l'exploitation des archives personnelles de Shimomura Kôtarô, cet article examine l'enchevêtrement de sa pensée sur l'occultisme avec son travail de chimiste et d'ingénieur. Il démontre que la science et les techniques n'étaient pas porteuses de toutes les solution...
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Veröffentlicht in: | Revue d'histoire moderne et contemporaine (Paris, France : 1954) France : 1954), 2016-07, Vol.63 (3), p.136-162 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Fondé sur l'exploitation des archives personnelles de Shimomura Kôtarô, cet article examine l'enchevêtrement de sa pensée sur l'occultisme avec son travail de chimiste et d'ingénieur. Il démontre que la science et les techniques n'étaient pas porteuses de toutes les solutions à la modernisation technique du Japon, à rebours de l'idée courante de la foi dans le progrès technique, souvent attribuée aux ingénieurs japonais de l'ère Meiji. Pour certains d'entre eux, la recherche du savoir scientifique était un moyen de réfléchir sur les limites de nos connaissances sur l'univers et sur l'être humain. La croyance de Shimomura en la relation entre science et magie trouva un nouveau souffle à travers l'exploration scientifique des phénomènes psychiques après la fin, et dans la continuité de sa carrière scientifique. De manière plus générale, cet article s'interroge sur les enjeux d'une lecture qui oppose la science et la foi dans un contexte - comme celui du Japon - où les notions de « séculier » et de « religieux », en tant que forces opposées, ne permettent pas de comprendre le paysage intellectuel moderne du Japon car cette distinction n'y était en réalité pas opérante.//Based on recently discovered personal archives of a Japanese chemical engineer - Shimomura Kôtarô - this article examines the intertwined nature of his work as a scientist with his spiritual life, including his interest in occultism. It argues that, contrary to current understanding, not all engineers of Japanese modernization considered technology to be the panacea, an answer to the Japanese predicament. For some of them, pursuit of scientific knowledge was a way of understanding the universe. Shimomura's faith in a relationship between science and magic, manifested in youth, found its expression in his exploration of occultism and psychic phenomena in his retirement. More generally, the article takes a critical look at the stakes of laying out the careers and thought of men such as Shimomura along the binary of religion and science in the intellectual landscape of modern Japan in which such distinctions were not operative. Reprinted by permission of Société d'histoire moderne et contemporaine |
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ISSN: | 0048-8003 |
DOI: | 10.3917/rhmc.633.0136 |