Lesion formation and host response to infection by Armillaria ostoyae in the roots of western larch and Douglas-fir

The process of lesion formation and host response to natural infection by Armillaria ostoyae were studied in the roots of western larch (Larix occidentalis) and Douglas‐fir (Pseudotsuga menziesii ssp. glauca) trees in the three age classes, 6–8, 18–19 and 85–95 years. The characteristics of lesions on infected roots were recorded and bark samples were dissected from infection points and lesion margins in the field and stored in liquid nitrogen for macroscopic study in the laboratory. Infection in the roots of 6‐ to 8‐year‐old trees advanced freely, overcoming any host resistance, quickly girdling the root collar and killing the trees. In 18‐ and 19‐year‐old trees, however, 43% of infections on western larch and 27% of the infections on Douglas‐fir roots were confined to lesions bounded by necrophylactic periderms with multiple bands of phellem. Host response was similar in 85‐ to 95‐year‐old trees, but the percentage of confined lesions was higher than in younger trees. The results suggest that larch shows resistance to A. ostoyae at a younger age and with greater frequency than Douglas‐fir. Lésions racinaires et réponse de l’hôte à l’infection par Armillaria ostoyae chez le mélèze et le Douglas Le processus de formation des lésions et la réponse de l’hôte à l’infection naturelle d’Armillaria ostoyae ont étéétudiés chez des racines de Larix occidentalis et de Pseudotsuga menziesii ssp. glauca, âgés de 6–8, 18–19 et 85–95 ans. Les caractéristiques des lésions sur racines ont été notées et des échantillons d’écorce ont été découpés à partir des points d’infection et des marges des lésions, et mis dans l’azote liquide sur le terrain pour étude macroscopique au laboratoire. Dans les racines des abres de 6–8 ans, l’infection avançait librement, dépassant toute résistance de l’hôte, et ceinturait rapidement le collet et tuait les arbres. Chez les arbres de 18 et 19 ans par contre, 43% des infections chez le mélèze et 27% chez le douglas étaient des lésions contenues, limitées par du périderme nécrophylactique avec des couches multiples de phellogène. La réponse de l’hôte était semblable chez les arbres de 85–95 ans, mais le pourcentage de lésions contenues était plus grand. Les résultats laissent à penser que, dans son jeune âge, le mélèze présente plus fréquemment que le douglas, une certaine résistance àA. ostoyae. Bildung von Läsionen und Wirtsreaktion in Wurzeln von Larix occidentalis und Pseudotsuga menziesii ssp. glauca nach Infektion mit Armillaria ostoya