The effects of fire and grazing pressure on vegetation cover and small mammal populations in the Maasai Mara National Reserve

An extensive study of vegetation changes as a consequence of fire and grazing pressure and their effect on small mammal populations inside the Maasai Mara National Reserve, Kenya, was carried out during May–June 1997. Comparison of vegetation maps from 1979 and 1998 suggested that vegetation in 46% of the Reserve area converted from shrubland to grassland, possibly as a result of fire and grazing pressure. We tested the hypothesis that in areas with high fire and grazing impact the population of small mammals was negatively affected. A low density of rodents was recorded in all habitats except in areas of human activity, where artificial resources are constantly present. Capture efforts were unsuccessful in grasslands. Our results confirm those of Norton‐Griffiths (1979) and Dublin (1995), i.e. that fire and grazing pressure impact the vegetation of the Serengeti–Mara ecosystem and limit the natural regeneration of woodlands. This indirectly affects the small mammal community, which is limited in its long‐term establishment. Résumé On a mené en mai‐juin 1997 une étude approfondie sur les changements de végétation qui résultent des feux et des pressions exercées par le pâturage, et sur leurs effets sur les populations de petits mammifères, dans la Réserve Nationale de Maasai Mara, au Kenya. La comparaison des cartes de végétation de 1979 et de 1998 montre que la végétation de 46% de la réserve est passée de la savane broussailleuse à la savane herbeuse, peut‐être en raison de la pression des feux et des pâturages. Nous avons testé l'hypothèse selon laquelle les populations de petits mammifères étaient négativement affectées par un fort impact des feux et du pâturage. On a relevé une faible densité de rongeurs dans tous les habitats, sauf dans les zones où il y a une activité humaine, là où il y a une disponibilité constante de ressources artificielles. Les efforts de capture se sont révélés infructueux en savane. Nos résultats confirment ceux de Norton‐Griffith (1979) et de Dublin (1995), à savoir que les feux et la pression du pâturage ont un impact sur la végétation de l'écosystème Serengeti‐Mara, et qu'ils limitent la régénération naturelle des zonzs boisées. Ceci affecte indirectement les communautés de petits mammifères dont l'installation à long terme est limitée.