Interannual and seasonal variability in short-term grazing impact of Euphausia superba in nearshore and offshore waters west of the Antarctic Peninsula

Our focus in this paper is the interaction between macrozooplanktonic grazers and primary producers, and the interannual and seasonal variability in the Palmer Long-Term Ecological Research (Palmer LTER) study region from Anvers Island to Adelaide Island. Short-term grazing estimates are calculated by integrating (1) theoretical and experimental estimates of ingestion rates in response to the standing stock of phytoplankton, and (2) field measurements of phytoplankton standing stock and grazer biomass. Field data come from three austral summer cruises (January/February of 1993, 1994, and 1995) and one sequence of seasonal cruises (summer, fall and winter 1993). The relative and absolute abundance of the dominant macrozooplankton grazers, Euphausia superba and Salpa thompsoni, varied by at least an order of magnitude on the spatial and temporal scales observed. Mean grazing rates ranged from 0.4 to 9.0 μg chlorophyll m −2 h −1 for the Antarctic krill and salp populations over the three summer cruises. This leads to variability in the flow of carbon from the primary producers through the grazers on the same scales. Temporal and spatial variability in grazing impact and faecal pellet production are high. Le centre d'intérêt de cet article est l'interaction entre les brouteurs macroplanctoniques et les producteurs primaires, ainsi que la veriabilité interannuelle et saisonnière dans la zone d'étude du Projet Palmer de Recherche Écologique à Long Terme (Palmer LTER), entre l'Ile Anvers et l'Ile Adélaı̈de. Les estimations de broutage à court terme sont obtenues en intégrant: (1) des estimations théoriques et expérimentales de taux d'ingestion en réponse au stock disponible de phytoplancton, et (2) des mesures in situ du stock de phytoplancton et de la biomasse des brouteurs. Les données de terrain proviennent de trois campagnes en été austral (janvier–février 1993, 1994 et 1995) et d'une séquence de campagnes saisonnières (été, automne et hiver 1993). Les abondances absolue et relative des brouteurs macroplanctoniques dominants, Euphausia superba et Salpa thompsoni, varient d'au moins un ordre de grandeurs aux échelles spatiale et temporelle des observations. Sur trois campagnes estivales, les taux de broutage moyen varient de 0.4 à 0.9 μg chlorophyll m −2 h −1 pour les populations de krill antarctique et de salpes. Il en découle une variablité à la même échelle du flux de carbone des producteurs primaires aux brouteurs. La variabilité spatiale et temporelle de