STRUCTURAL VIOLENCE, OPPRESSION, AND THE PLACE-BASED MARGINALITY OF HOMELESSNESS

Homelessness is a multi-faceted concept for which no universally accepted definition exists. Despite this lack of consensus, there exists a multitude of definitions to choose from. However, amidst the plethora of definitions, there is a dearth of structural definitions of homelessness. In other words, definitions tend to provide explanations for how people become homeless, and in this sense are causal descriptions rather than definitions. They also tend to split hairs over the nature of an individual's accommodations. Neither of these types of definitions actually provides a structural account of homelessness. In this article I will argue that a structural definition of homelessness has to do with what it means to occupy public space in non-normative ways. Paired with a structural approach to practice, the concept of structural violence will be used to understand the violent, place-based, social processes that are experienced by the homeless in virtue of their non-normative use of public places. L'itinérance est un concept à multiples facettes pour lequel il n'existe aucune définition unique qui est universellement reconnue. Malgré ce manque d'unanimité, il existe une multitude de définitions parmi lesquelles nous pourrions choisir. Toutefois, en dépit de cette multitude de définitions, il y une pénurie de définitions structurelles de l'itinérance. En d'autres mots, les définitions tendent à expliquer comment on devient itinérant, en ce sens qu'elles sont des descriptions causales plutôt que des définitions, ou qu'elles se concentrent trop sur la nature du logement de l'individu. Aucunes de ces définitions n'offrent en fait un compte rendu structurel de l'itinérance. Dans cet article je propose que la définition structurelle de l'itinérance soit liée à ce que cela peut signifier d'occuper un espace publique de façon non normative. Jumelée à une approche structurelle de la pratique, le concept de la violence structurelle sera utilisée pour comprendre les processus sociaux violents territorials, auxquels se heurtent les itinérants en vertu de leur utilisation non normative des espaces publiques.