Place des candidoses vulvo-vaginales au cours des infections génitales basses et facteurs de risque associés chez les femmes au Bénin
Déterminer la place des candidoses vulvo-vaginales (CVV) au cours des infections génitales basses et rechercher les facteurs de risque associés chez les femmes au Bénin. L’étude s’est déroulée au laboratoire de mycologie de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune de Cotonou du 1er mars au 31 juil...
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Veröffentlicht in: | Journal de mycologie médicale 2014-06, Vol.24 (2), p.100-105 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Déterminer la place des candidoses vulvo-vaginales (CVV) au cours des infections génitales basses et rechercher les facteurs de risque associés chez les femmes au Bénin.
L’étude s’est déroulée au laboratoire de mycologie de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune de Cotonou du 1er mars au 31 juillet 2013. Elle a concerné toutes les femmes envoyées par le gynécologue ou la sage-femme de l’hôpital pour infection génitale basse et à qui il a été demandé un prélèvement vaginal. Ces femmes doivent avoir donné leur consentement sous forme écrit. Après l’administration d’un questionnaire en vue de recueillir les données épidémiologiques (dont la prise récente d’antibiotique) et cliniques (leucorrhée, prurit vulvaire, dyspareunie), le prélèvement vaginal est réalisé pour la mesure du PH, le test à la potasse, l’examen à l’état frais, la coloration de Gram, la culture sur milieu Sabouraud-chloramphénicol, sur gélose ordinaire et sur gélose au sang frais. Une sérologie VIH a été réalisée pour toutes les femmes ne pouvant pas prouver leur état sérologique.
Cent trente et un femmes ont été incluses au cours de la période d’étude. Les signes cliniques sont dominés par la leucorrhée (74,8 %), le prurit vulvaire (51,9 %) et la dyspareunie (36,6 %). La culture sur milieu Sabouraud-chloramphénicol est positive dans 51 cas soit une prévalence de 38,9 %. Candida albicans est isolé dans 96,1 % des cas contre 3,9 % de Candida glabrata. Les facteurs de risque impliqués sont : la grossesse, la prise d’antibiotique, le port fréquent de pantalons serrés et l’utilisation des sous-vêtements synthétiques. Outre les Candida, Gardnerella vaginalis est retrouvée dans 36,6 % des prélèvements avec une association avec C. albicans dans 28,2 % des cas.
Cette étude montre que les CVV constituent la première cause des infections génitales basses de la femme au Bénin avec implication de plusieurs facteurs de risque.
Determine the place of vulvo-vaginal candidiasis (VVC) in the lower genital infections and seek risk factors among women in Benin.
The study was conducted in the laboratory of mycology of Hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune (Homel) from 1st March to 31st July, 2013. It involved all the women who were asked a vaginal swab and gave their consent in written form. After administration of a questionnaire, the vaginal samples were collected with sterile cotton swabs for a test with potassium hydroxide, an estimation of vaginal pH, direct microscopic examination, fresh, and after |
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ISSN: | 1156-5233 1773-0449 |
DOI: | 10.1016/j.mycmed.2014.01.003 |