On the olfactory apparatus in the Miocene odontocete Squalodon sp. (Squalodontidae)

Most extant odontocetes appear to be anosmatic. However, some Miocene odontocetes, including a broken skull attributed to Squalodon sp. (Calvert Formation, Calvert Cliffs, Maryland, USA) preserve the osteological components associated with a well-developed sense of smell: dorsal nasal meatuses, ethmoturbinates within olfactory recesses, a perforate cribriform plate, and an olfactory bulb chamber. In Squalodon sp., the area within the olfactory recesses (i.e., covered in life by olfactory sensory epithelia) is 5367mm2 and the area occupied by the olfactory bulbs (i.e., the ethmoid area) is 769.8mm2. In most mammals, the area of the olfactory epithelium is typically circa 16 times larger than the ethmoid area. The area covered by olfactory epithelium in CMM-V-2287 is only about seven times larger than its ethmoid area, less than half the area in typical mammals. During the Miocene, most odontocetes variously lost the osteological proxies indicative of osmatic ability. Perhaps biosonar surpassed the efficiency of olfactory cues during predation and social/parental/sexual interactions rendering the latter redundant/obsolete in odontocete analysis of, and interactions with and within their aquatic environments. La plupart des Odontocètes vivants semblent être anosmatiques. Cependant, certains Odotoncètes miocènes, incluant un crâne brisé attribué à Squalodon sp. (formation Calvert, Calvert Cliffs, Maryland, États-Unis), conservent des traits olfactifs associés à un sens de l’odorat bien développé : méats nasaux dorsaux, ethmoturbinaux dans les cavités olfactives, plaque perforée criblée et chambre bulbaire. Chez le Squamodon sp., la surface à l’intérieur des cavités olfactives (c’est-à-dire recouvertes, chez les animaux en vie, par les épithéliums sensoriels olfactifs) est de 5367mm2 et la surface occupée par les bulbes olfactifs (i.e. la surface de l’ethmoïde) est de 769,8mm2. Chez la plupart des mammifères, la surface de l’épithélium olfactif est environ 16 fois plus grande que celle de l’ethmoïde. La surface recouverte par l’épithélium olfactif dans l’échantillon CMM-V-2287 n’est que sept fois plus grande que celle de l’ethmoïde, moins de la moitié de cette surface chez les Mammifères typiques. Pendant le Miocène, la plupart des Odotoncètes perdent de manière variable les éléments indicatifs d’une capacité osmatique. Peut-être le biosonar a-t-il surpassé l’efficacité des signaux olfactifs pendant la prédation et les interactions sociales, parentales et sexue