L'entreprise multinationale, fer de lance d'une mondialisation excluante
Dans un contexte international où l'économie de marché s'est imposée comme référence quasi-unique, la mondialisation a donné l'occasion aux grandes entreprises multinationales de partir à la conquête du marché mondial. Cependant, masquées par la mondialisation, elles n'occupent p...
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Veröffentlicht in: | European journal of development research 2003-06, Vol.15 (1), p.29-54 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans un contexte international où l'économie de marché s'est imposée comme référence quasi-unique, la mondialisation a donné l'occasion aux grandes entreprises multinationales de partir à la conquête du marché mondial. Cependant, masquées par la mondialisation, elles n'occupent plus le devant de la scène, alors qu'elles se livrent, entre elles, à d'énormes tractations de fusions et d'acquisition. Leur chiffre d'affaires devient de plus en plus important, supérieur au Produit national brut de plusieurs pays pauvres.
La mondialisation bénéficie bien plus aux grandes multinationales qu'aux pays pauvres, et ce fait économique conduit ces derniers à la stagnation, voire à la régression ; la démocratie a-t-elle encore un sens dans des pays óu le pouvoir économique échappe aux responsables politiques, même lorsqu'ils sont élus démocratiquement?
In any international context where the market economy has virtually become the exclusive reference point, globalisation has made it possible for large transnational corporations to set out to conquer the entire world market. Yet, under the guise of globalisation, they no longer occupy the single limelight while engaging in huge mergers and takeovers. Their revenues are growing enormously, thus even surpassing the GNP (Gross National Product) of quite a number of poor countries.
Globalisation definitely benefits large transnational corporations much more than it does poor countries, and this condition leads to economic stagnation in the latter, in fact to real regression. Finally, the question arises whether democracy has still any meaning in countries whose actual economic strength lies beyond the control of their responsible politicians even where these are democratically elected. |
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ISSN: | 0957-8811 1743-9728 |
DOI: | 10.1080/09578810312331287365 |