THE MYTH OF PLANT-INVADED GARDENS AND LANDSCAPES
In recent decades the notion of "invasive plants" gained momentum. This article tries to answer the question why there seems to be such a strong interest to create a myth of plant-invaded gardens and landscapes and to manufacture demons of invasive species. It refers to the interest in pla...
Gespeichert in:
Veröffentlicht in: | Études rurales 2010-09, Vol.185 (185), p.197-217 |
---|---|
Hauptverfasser: | , |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
Tags: |
Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
|
Zusammenfassung: | In recent decades the notion of "invasive plants" gained momentum. This article tries to answer the question why there seems to be such a strong interest to create a myth of plant-invaded gardens and landscapes and to manufacture demons of invasive species. It refers to the interest in plants, gardens and landscapes in early human history and focusses upon the development after Humboldt's and Bonpland's Essai sur la Géographie des Plantes (1805) and Haeckel's Generelle Morphologie der Organismen (1866). Examples from German and American sources indicate that what began as an internationally oriented science in early 19th century deteriorated into increasingly reactionary nationalist oriented tinkering with the results of scholarly studies. In early 21st century those who doctrinarily plea for "native" plants often also condemn "foreign" or "exotic" plants as aggressive intruders. They suggest that native plants are peaceful and non-invasive and thus give evidence of their biased viewpoint. Au cours des dernières dècennies, la notion de « plantes envahissantes » s'est de plus en plus imposée. Cet article tente de comprendre pourquoi on cherche tant à creer un mythe de jardins et de paysages envahis par les plantes, lesquelles prennent la figure de démons. Les auteurs puisent leurs références dans l'histoire ancienne des plantes, des jardins et des paysages, et s'intéressent tout particuliérement aux développements qui sont intervenus après la publication de l'ouvrage Essai sur la Géographie des Plantes de Humboldt et Bonpland (1805) et de l'ouvrage Generelle Morphologie der Organismen de Haeckel (1866). Des exemples empruntés à des sources allemandes et américaines montrent que ce qui ètait une science reconnue de façon internationale au debut du XIXe siècle est progressivement devenu une science nationaliste et réactionnaire allant jusqu'à manipuler les résultats des enquêtes académiques. Au début du XXIe siecle, ceux qui plaident en faveur des espèces « indigènes » sont ceux qui, dans le même temps, considèrent les plantes « étrangères » ou « exotiques » comme « intrusives » . Pour eux, les plantes indigènes sont pacifiques et non envahissantes. Ce qui prouve combien leur point de vue est biaisé. |
---|---|
ISSN: | 0014-2182 1777-537X |
DOI: | 10.4000/etudesrurales.9153 |