The Slow Breath to Tenure: Unwinding the University

Can we really afford the feverish pace the post-university seems to demand of us as pre-tenured faculty? Who or what does such frenetic activity ultimately serve? Without seeking recourse in romantic nostalgia, this article documents an optimistic demarcation of new chronotopic sites in the academe: "slow hours," taking time for personal journal writing, creating visual poetry. We hope our "slow breaths" on our journey to tenure will stand as invitation to our community of colleagues to also regularly partake of moments that shift the instrumental demands of productivity toward the immediacy of creative process as instances of scholarly endeavors. Nous, pré titulaires de la faculté. pouvons-nous vraiment supporter le rythme frénétique imposé par la période post-universitaire? En fin de compte, à qui ou à quoi cette ardeur effrénée, bénéficie-t'elle? Pour ne pas sombrer dans le larmoyant, cet article offre un côté optimiste à l'appui de nouveaux sites chronotopiques répertoriés sous la rubrique: "période de rémission" afin de prendre le temps d'écrire un journal personnel, de créer une poésie visuelle. Nous espérons que notre "prendre le temps de souffler" pour notre parcours vers la titularisation, sera perçu comme une invitation à notre communauté de collègues et aussi, pour prendre part régulièrement à des moments qui changent d'exigences techniques de productivité, à l'impact immédiat de la créativité comme exemple d'efforts universitaires.