Psychopathy and Unlawful Confinement: An Examination of Perpetrator and Event Characteristics

Given their particular constellation of interpersonal, affective, lifestyle, and antisocial features, we hypothesized that psychopaths would be more likely than other offenders to unlawfully confine another person. The present archival study investigated victim and offence characteristics, and the prevalence of psychopathy in offenders who perpetrated criminal acts of unlawful confinement. Of federal offenders incarcerated in the Pacific Region of Canada between the late 1960s and 1998, 136 (11.3%) had committed acts of unlawful confinement, 90 of whom had PCL-R assessments on file. Results indicated that 49% of these perpetrators were psychopathic (i.e., PCL-R ≥ 30). These perpetrators typically were under the age of 30 years, and were characterized by a lack of formal education, substance abuse problems, psychiatric histories, and previous violence. Most of the offences appeared to be instrumental and involved sexual misconduct and the use of weapons. The majority were perpetrated against females, were of short duration, and rarely resulted in the victim's death. Implications for the criminal justice system are discussed. Compte tenu de la constellation particulière des caractéristiques interpersonnelles, affectives, antisociales et de style de vie, nous avons émis l'hypothèse que les psychopathes séquestreraient plus vraisemblablement une personne que tout autre agresseur. L'étude d'archives actuelle s'est penchée sur les caractéristiques de la victime et de l'infraction et la prévalence de la psychopathie chez les agresseurs qui ont perpétré des actes criminels de séquestration. Des contrevenants incarcérés dans les prisons fédérales de la région du Pacifique du Canada entre la fin des années 1960 et 1998, 136 (11,3 %) avaient commis des actes de séquestration dont 90 avaient en dossier des évaluations PCL-R (échelle de la psychopathie révisée). Les résultats ont indiqué que 49 % de ces agresseurs étaient psychotiques (p. ex., PCL-R ≥ 30). Ces agresseurs avaient habituellement moins de 30 ans et étaient caractérisés par un manque d'instruction officielle, des problèmes d'abus d'alcool ou d'autres drogues, des antécédents psychiatriques et des antécédents violents. La plupart des infractions semblaient être instrumentales et impliquaient une inconduite sexuelle et l'utilisation d'armes. La majorité des crimes ont été perpétués contre des femmes, étaient de courte durée et causaient rarement la mort de la victime. Les conséquences sur le système de justi