Évolution de la gravité de la maladie chez les cas hospitalisés due à la COVID-19, Québec, Canada, janvier à avril 2022

Contexte : La gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est influencée par de multiples facteurs, tels que l'âge, les conditions médicales sous-jacentes, l'immunité individuelle, le variant infectant et la pratique clinique. Les variants Omicron hautement transmissibles ont entra...

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Veröffentlicht in:Canada communicable disease report 2024-01, Vol.50 (1/2)
Hauptverfasser: Lo, Ernest, tin, Élise, Gilca, Rodica, Pierre-Luc Trépanier, Geagea, Hany, Zhou, Zhou
Format: Artikel
Sprache:fre
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Zusammenfassung:Contexte : La gravité de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est influencée par de multiples facteurs, tels que l'âge, les conditions médicales sous-jacentes, l'immunité individuelle, le variant infectant et la pratique clinique. Les variants Omicron hautement transmissibles ont entraîné une diminution de la capacité de dépistage de la COVID-19, ce qui a limité la surveillance de la gravité de la maladie.Objectif : Rendre compte de l'évolution temporelle de la gravité de la maladie chez les patients admis dans les hôpitaux du Québec en raison de la COVID-19 entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022, ce qui inclut le pic des hospitalisations causées par Omicron.Méthodes : Étude de cohorte rétrospective basée sur l'ensemble des admissions hospitalières causées par la COVID-19 au Québec, entre le 2 janvier 2022 et le 23 avril 2022. La période d'étude a été divisée en périodes de quatre semaines, correspondant approximativement aux mois de janvier, février, mars et avril. Une régression utilisant les équations d'estimation généralisées (GEE) des méthodes Cox et Poisson a été utilisée pour quantifier les variations temporelles de la durée de séjour et du risque de complications (admission en soins intensifs ou décès à l'hôpital) dans le temps, en utilisant le pic Omicron (janvier 2022) comme référence. Les mesures ont été ajustées en fonction de l'âge, du sexe, du statut vaccinal, de la présence de maladies chroniques et du regroupement par hôpital.Résultats : Au cours de la période d'étude, 9 178 des 18 272 (50,2 %) patients hospitalisés avec un diagnostic de COVID-19 ont été admis en raison de la COVID-19. Parmi eux, 1 026 (11,2 %) ont été admis en soins intensifs et 1 523 (16,6 %) sont décédés. Par rapport au mois de janvier, le risque d'admission en soins intensifs a diminué de 25 % en mars et 31 % en avril, tandis que le taux de mortalité à l'hôpital a continuellement diminué jusqu'à 45 % en avril. La durée moyenne de séjour a temporairement diminué en mars (9 %).Conclusion : La gravité des admissions causées par la COVID-19 a diminué au cours des premiers mois de 2022, lorsque les variants prédominants en circulation ont été considérés comme étant de gravité comparable. Le suivi des admissions hospitalières causées par la COVID-19 peut contribuer à la surveillance de la gravité de la maladie.
ISSN:1188-4169
1481-8531