Carapa procera, femme et économie des ménages dans les communautés diola de la Basse Casamance, Sud du Sénégal

Les conditions socio-économiques des femmes sont souvent difficiles dans les zones rurales. Pour subvenir à leurs besoins, cette catégorie sociale s’appuie sur l’exploitation d’une partie de la biodiversité végétale. En Basse Casamance, Carapa procera fait partie de ces plantes dont l’exploitation e...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Africa development 2023-01, Vol.48 (3), p.75-104
Hauptverfasser: Diatta, Claudette Soumbane, Mbaye, Edmée, Diémé, Barnabé Ephrem A., Diédhiou, Mamadou Abdoul Ader
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:Les conditions socio-économiques des femmes sont souvent difficiles dans les zones rurales. Pour subvenir à leurs besoins, cette catégorie sociale s’appuie sur l’exploitation d’une partie de la biodiversité végétale. En Basse Casamance, Carapa procera fait partie de ces plantes dont l’exploitation est culturellement réservée aux femmes, mais qui améliore aussi les revenus et l’autonomisation financière de ces dernières. Ce travail met en évidence les implications culturelles et économiques de Carapa procera pour les femmes. Pour réaliser cette étude, la taille de l’échantillon a été déterminée grâce à la méthode Dagnelie. Deux questionnaires différents sont administrés à chaque groupe cible. Ces questionnaires sont complétés par un focus group impliquant des personnes-ressources dans les différentes localités de la zone d’étude. Cette démarche a donné des résultats intéressants. En effet, sur le plan socioculturel, l’étude a révélé que Carapa procera par le mode de propriété, de transmission et le savoir est considéré par les communautés comme un patrimoine pour les femmes. Mieux, dans ce contexte économique difficile, ce patrimoine est une source de revenus essentielle pour les transformatrices. L’exploitation de celui-ci peut leur rapporter jusqu’à 250 000 CFA/an. Ces revenus sont destinés à la prise en charge des dépenses du ménage, d’où l’importance de cette espèce pour le quotidien des ménages, la réduction de la pauvreté et l’autonomisation des femmes. Women’s socio-economic conditions are often difficult in rural areas. In order to provide for their needs, this social category relies on the exploitation of part of the plant biodiversity. In Lower Casamance, the Carapa procera is one of these plants whose exploitation is culturally reserved for women but also improves their income and financial empowerment. This work highlights the cultural and economic implications of Carapa procera for women. To carry out this study, the sample size was determined using the DAGNELIE method. Two different questionnaires were administered to each target group. These questionnaires are completed by a focus group involving resource persons in the different localities of the study area. This approach yielded interesting results. Indeed, on the socio-cultural level, the study revealed that carapa provides through the mode of ownership, transmission and knowledge is considered by the communities as a heritage for women. Better still, in this difficult economic context, th
ISSN:0850-3907
2521-9863
DOI:10.57054/ad.v48i3.5318