Overuse of antibiotics for urinary tract infections in pregnant refugees, Lebanon
Objectif Determiners! l'ajout d'une uroculture pour diagnostiquer une infection urinaire chez les femmes enceintes dans les camps de réfugiés au Liban permet d'éviter de recourir inutilement aux antibiotiques. Méthodes Nous avons mené une étude transversale prospective entre avril et...
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Veröffentlicht in: | Bulletin of the World Health Organization 2024-06, Vol.102 (6), p.389-399 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Objectif Determiners! l'ajout d'une uroculture pour diagnostiquer une infection urinaire chez les femmes enceintes dans les camps de réfugiés au Liban permet d'éviter de recourir inutilement aux antibiotiques. Méthodes Nous avons mené une étude transversale prospective entre avril et juin 2022 sur des femmes enceintes fréquentant une clinique de santé sexuelle et reproductive gérée par Médecins Sans Frontières dans le sud de Beyrouth. Les femmes présentant deux tests positifs par bandelette urinaire (c'est-à-dire souffrant potentiellement d'une infection urinaire) ont fourni des échantillons d'urine pour culture. Les tests d'identification bactérienne et de sensibilité aux antimicrobiens ont été effectués conformément aux lignes directrices du Comité européen des antibiogrammes. Nous avons comparé les caractéristiques des femmes ayant obtenu des résultats d'uroculture positifs et négatifs puis nous avons calculé la proportion d'antibiotiques surprescrits ou utilisés de façon inappropriée. Enfin, nous avons estimé combien coÛterait l'ajout d'une uroculture à l'algorithme de diagnostic. Résultats L'étude a porté sur 449 femmes enceintes susceptibles de souffrir d'infections urinaires: 18,0% (81/449) ont obtenu des résultats positifs lors de l'uroculture. Si des antibiotiques avaient été administrés uniquement sur la base des résultats aux tests par bandelette urinaire, 368 femmes en auraient reçu sans en avoir besoin, ce qui équivaut à un taux de surprescription de 82% (368/449). S'ils avaient été administrés sur la base des résultats de l'uroculture ainsi que des symptômes d'infection urinaire, 144 des 368 femmes ayant obtenu des résultats négatifs auraient reçu des antibiotiques sans en avoir besoin, ce qui représente un taux de surprescription de 39,1% (144/368). La mise en place de l'uroculture a engendré un coÛt supplémentaire de 0,48 euro par femme. Conclusion Dans les camps de réfugiés, une proportion élevée de femmes enceintes potentiellement atteintes d'infections urinaires se sont vu prescrire des antibiotiques sans que ce ne soit nécessaire. Inclure dans le diagnostic une uroculture, proposée à prix abordable au Liban, permettrait de réduire considérablement leur surprescription. Des approches similaires pourraient en outre être adoptées dans d'autres régions où des laboratoires de microbiologie sont accessibles. |
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ISSN: | 0042-9686 1564-0604 |
DOI: | 10.2471/BLT.23.291235 |