Un itinéraire anthropologique

Dans cette rétrospective, l’auteur trace les grandes lignes de son itinéraire comme anthropologue depuis l’obtention de son doctorat à l’Université Yale. Il raconte d’abord comment il a découvert dans l’anthropologie le métier qui lui permettrait de répondre à une question qui lui est venue tôt dans...

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Veröffentlicht in:Recherches amérindiennes au Québec 2020, Vol.50 (1), p.11-39
1. Verfasser: Goulet, Jean-Guy A.
Format: Artikel
Sprache:fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:Dans cette rétrospective, l’auteur trace les grandes lignes de son itinéraire comme anthropologue depuis l’obtention de son doctorat à l’Université Yale. Il raconte d’abord comment il a découvert dans l’anthropologie le métier qui lui permettrait de répondre à une question qui lui est venue tôt dans la vie : « Que serais-je devenu si ma naissance et mon éducation étaient survenues parmi les “Autres” ? » Il souligne ensuite à quel point sa carrière comme anthropologue a été, du début à la fin, nourrie par l’apprentissage de deux langues autochtones lors de deux terrains intensifs, d’abord chez les Wayuu de la Colombie (septembre 1975 à décembre 1976), puis chez les Dènès Tha’ du Nord-Ouest albertain, six mois par année, de janvier 1980 à la fin de juin 1984. Cet apprentissage l’a rapproché des anciens et a rendu possible sa participation à leurs rituels d’offrande – ce qui l’a conduit à contribuer au développement de l’anthropologie expérientielle. Ses nombreuses présentations et publications abordent différents thèmes importants dans le champ des études autochtones : questions épistémologiques et éthiques, ainsi que méthodologie, ethnogenèse, cérémonies, chamanisme, revendications territoriales, autonomie gouvernementale, identités de genre, conceptions de la vie et de la mort et réincarnation. Il décrit aussi comment ses apprentissages chez les Dènès Tha’ lui ont inspiré des initiatives significatives en tant que directeur du Centre autochtone à l’Université de Calgary, de 1988 à 1991, et doyen fondateur de la Faculté des sciences humaines à l’Université Saint-Paul de 1997 à 2005.
ISSN:0318-4137
1923-5151
DOI:10.7202/1078699ar