Impacts des activités agricoles sur les revenus ménagers du territoire de Seke-Banza

En l'an 2025, 83 % de la population mondiale qui, selon les prévisions, atteindra 8,5 milliards d'habitants, vivront dans les pays en développement. Or, l'incertitude demeure quant à la capacité des ressources et des techniques disponibles de satisfaire les besoins de cette population croissante en denrées alimentaires et autres produits agricoles. L'agriculture devra prélever ces défis, principalement en augmentant la production sur les terres déjà exploitées et en évitant d'empiéter encore sur des terres qui ne sont que marginalement aptes à la culture. Pour ce qui est de l'Afrique subsaharienne, il est certain d'affirmer que les activités agricoles ont connu en longue période un développement limité. La faible productivité issue de ces dernières reste un facteur essentiel de blocage de l'économie surtout que la production vivrière est presqu'assurée par les ménages et se base surtout sur les besoins d'autoconsommation. A l'image de l'ensemble du pays, la province du Kongo-Central qui, en dehors de son propre approvisionnement, joue un rôle important dans le ravitaillement des villes de Boma, Matadi, Kinshasa et certains pays frontaliers en denrées alimentaires et autres produits provenant de la forêt du Mayumbe. Cette étude analyse les modes des pratiques agricoles appliquées par les paysans du milieu exploré, car elles sont à la base des faibles rendements qui portent atteinte à la situation socio-économique des ménages. Selon les résultats de terrain les hommes représentent 53,33 % et 46,66 % des femmes. Tous ont des charges familiales et pratiquent les activités agricoles dans la forêt du Mayumbe ou la savane.