La démocratie, pour sa part, est infiniment humaine. » La lutte de Thomas Mann en faveur de la démocratie dans l’entre-deux-guerres
Pendant la Première Guerre mondiale, Thomas Mann – poussé par la crainte d’une politisation, d’une démocratisation et d’une économisation complètes de la vie – s’oppose clairement à une occidentalisation de l’Allemagne. Toutefois, l’écrivain se montre d’emblée ouvert à la nouvelle République de Weim...
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Veröffentlicht in: | Revue d'Allemagne et des Pays de Langue Allemande 2022, Vol.54 (2), p.361-378 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng ; fre |
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Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Pendant la Première Guerre mondiale, Thomas Mann – poussé par la crainte d’une politisation, d’une démocratisation et d’une économisation complètes de la vie – s’oppose clairement à une occidentalisation de l’Allemagne. Toutefois, l’écrivain se montre d’emblée ouvert à la nouvelle République de Weimar. La présente contribution examine son penchant pour la démocratie, dans laquelle il voit, après la guerre, une opportunité de réaliser son concept d’humanité et une possibilité de s’engager dans ce sens. N’en font pas seulement partie ses prises de position politiques avant et après des élections. Par-dessus tout, Thomas Mann s’efforce de diverses manières d’attribuer à la démocratie un sens positif et, face à la critique et au rejet politiques dont elle est l’objet, d’encourager son développement, notamment dans le sens d’une démocratie sociale. |
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ISSN: | 0035-0974 2605-7913 |
DOI: | 10.4000/allemagne.3228 |