Etudes des facteurs influant la dynamique du paysage dans le département de Ouallam (Niger)
Au Niger en général et particulierement dans le département de Ouallam situé dans la partie Nord de la région de Tillabéri, les ressources naturelles subissent depuis des décennies un amenuisement sans précédent sous l'influence de plusieurs facteurs. Le présent travail est entrepris afin de ca...
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Veröffentlicht in: | International journal of innovation and applied studies 2022-10, Vol.37 (4), p.735-751 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Au Niger en général et particulierement dans le département de Ouallam situé dans la partie Nord de la région de Tillabéri, les ressources naturelles subissent depuis des décennies un amenuisement sans précédent sous l'influence de plusieurs facteurs. Le présent travail est entrepris afin de caractériser les facteurs responsables de la dynamique de l'environnement a l'échelle locale. A cet effet, une enquete de perception couplée a des observations de terrain a été réalisée sur les causes de la dégradation des terres. L'analyse de ces dernieres a été ainsi catégorisée en facteurs climatiques, physiques et anthropiques. Les résultats obtenus relevent qu'avec un indice standardisé de la pluviométrie (ISP) variant de -2,54 a 2,24, les précipitations constituent le principal facteur climatique influençant la dynamique environnementale. Au plan physique, les unités du relief évoluent dans des bassins versants oü la dégradation des plateaux se répercute sur les autres composantes. Les facteurs anthropiques occasionnant la dynamique des écosystemes locaux sont l'extension et la surexploitation des terres, la coupe du bois, le défrichement, le surpâturage, l'utilisation des résidus des cultures a des fins domestiques. Les personnes enquétées ont affirmé la regression de la vegetation et la progression des sols nus, respectivement a 94,91 et 38,43 %. Selon toujours les enquétés, la dégradation progressive de l'environnement est causée principalement par l'action anthropique et la mauvaise pluviométrie, respectivement pour 93,38 et 66,91 %. |
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ISSN: | 2028-9324 |