Nous ne voulons pas de Blancs dans le pays: l'insurrection des populations de la Haute-Sangha et la pacification de l'espace rebelle (1928–1931)
Cet article se propose d'étudier à l'aune du concept de « commandement » et des notions de « pacification » et de résistance, l'insurrection des populations de la Haute-Sangha et, plus particulièrement, des Bayas du territoire colonial de l'Oubangui-Chari entre 1928 et 1931. La r...
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Veröffentlicht in: | Historical reflections 2020-06, Vol.46 (2), p.62 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
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Zusammenfassung: | Cet article se propose d'étudier à l'aune du concept de « commandement » et des notions de « pacification » et de résistance, l'insurrection des populations de la Haute-Sangha et, plus particulièrement, des Bayas du territoire colonial de l'Oubangui-Chari entre 1928 et 1931. La révolte est imputable aux nombreuses contraintes induites par l'encadrement administratif et la « mise en valeur » économique coloniale de l'Afrique Équatoriale Française (AEF). La dissidence est alors centrée autour d'un messianisme incarné par Karinou dont l'objectif ultime est le recouvrement de l'ordre précolonial. D'où la mobilisation d'une variété de modes de résistance vis-à-vis du colonisateur. Or, la détermination de l'État colonial à rétablir l'ordre l'amène à user de la violence armée et de la répression judiciaire afin de venir à bout de l'insurrection. |
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ISSN: | 0315-7997 1939-2419 |
DOI: | 10.3167/hrrh.2020.460205 |