Traduction et réception du concept de bien-être en Chine : étude autour de l’œuvre de John Stuart Mill
En 1859, le penseur anglais John Stuart Mill publie De la liberté. En faisant de l’individualité un élément essentiel du bien-être humain, il se distingue alors d’un autre grand philosophe politique du XIXᵉ siècle, Alexis de Tocqueville. En 1903, lorsque deux penseurs chinois, Ma Junwu et Yan Fu, en...
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Veröffentlicht in: | The Tocqueville review 2021-01, Vol.42 (1), p.17 |
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Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
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Zusammenfassung: | En 1859, le penseur anglais John Stuart Mill publie De la liberté. En faisant de l’individualité un élément essentiel du bien-être humain, il se distingue alors d’un autre grand philosophe politique du XIXᵉ siècle, Alexis de Tocqueville. En 1903, lorsque deux penseurs chinois, Ma Junwu et Yan Fu, entreprennent de traduire l’ouvrage de Mill, de nouvelles compréhensions de la notion de bien-être (well-being) naissent de leur interprétation et aboutissent à une scission du concept en Chine. 幸福 (xingfu) et 福祉 (fuzhi) portent des connotations et des orientations différentes de la notion de bien-être. Ainsi, l’examen de ces déplacements conceptuels, en particulier dans le contexte chinois, constitue un sujet digne d’intérêt pour la recherche à un double titre : il nous permet non seulement de mieux comprendre les définitions possibles du bonheur, mais aussi les différents moyens de l’atteindre. |
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ISSN: | 0730-479X 1918-6649 |
DOI: | 10.3138/ttr.42.1.17 |