Sleep disturbances following recovery from COVID-19: a comparative cross-sectional study in Egypt

Contexte : Les séquelles post-COVID-19 sont de plus en plus souvent signalées, mais les troubles du sommeil apres la guérison de la maladie ont suscité peu d'attention. Objectifs : La présente étude visait a identifier et a comparer les troubles du sommeil et les corrélats associés chez les adultes qui avaient guéri de la COVID-19 et chez ceux qui n'avaient pas contracté la maladie. Méthodes : Les échantillons comprenaient 85 adultes guéris de la COVID-19 et 85 autres qui n'ont jamais été infectés de COVID-19 (appariés en fonction de l'âge, du sexe, du niveau d'éducation et du niveau socio-économique). Des personnes ont été recrutées dans les hôpitaux universitaires de Zagazig (Égypte) du 1er septembre au 29 novembre 2020. Les participants ont été interrogés a l'aide d'une liste de contróle socio-démographique et clinique, de l'index de qualité du sommeil de Pittsburgh et de l'échelle d'anxiété et de dépression de l'hôpital. Résultats : La plupart (77 %) des cas de COVID-19 guéris avaient présenté des troubles du sommeil, contre 46 % des témoins. Les personnes qui s'étaient rétablies de la COVID-19 étaient plus susceptibles d'avoir une mauvaise qualité subjective du sommeil (odds ratio (OR) 1,5, intervalle de confiance (IC) a 95 % : 1,1-2,1), une latence prolongée du sommeil (OR 1,8, IC a 95 % : 1,3-2,6), une durée de sommeil plus courte (OR : 1,6, IC a 95 % : 1,1-2,2), une efficacité courte du sommeil (OR 3,8, IC a 95 % : 2,0-7,1 ), des dysfonctionnements fréquents pendant la journée (OR 1,9, IC a 95 % : 1,2-3,1) et un score global médiocre de l'index de qualité du sommeil de Pittsburgh (OR 3,0, IC a 95 % : 1,5-6,0). Chez les participantes guéries (p = 0,034) qui avaient un niveau d'éducation compris entre faible et modéré (p = 0,004), les symptómes dépressifs (p = 0,002) et liés a l'anxiété (p = 0,003) étaient associés a un score global médiocre de l'index de qualité du sommeil de Pittsburgh. Conclusion : D'autres études (par exemple, des études longitudinales en population) sont nécessaires sur les troubles du sommeil en tant que séquelles potentielles de la COVID-19 qui peuvent nuire au bien-etre mental et physique.