Les premières maisons shoebox montréalaises de Rosemont et de Villeray

S'appuyant principalement sur les registres fonciers, les plans d'assurance incendie et les rôles des valeurs locatives de la ville de Montréal, cet article prend le relais d'une note de recherche publiée récemment par l'auteur dans cette revue. Le texte présente les maisons de t...

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Veröffentlicht in:Urban history review 2021-10, Vol.49 (1), p.4-29
1. Verfasser: Gaudreau, Guy
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
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Beschreibung
Zusammenfassung:S'appuyant principalement sur les registres fonciers, les plans d'assurance incendie et les rôles des valeurs locatives de la ville de Montréal, cet article prend le relais d'une note de recherche publiée récemment par l'auteur dans cette revue. Le texte présente les maisons de type shoebox construites dans les quartiers Rosemont et Villeray et démontre que celles érigées à l'ouverture de ces quartiers, au début du XX e siècle, étaient principalement le fait de promettants-acquéreurs, c'est-à-dire d'individus qui, ayant obtenu des promesses de vente de la part des sociétés immobilières, ont pu ainsi mettre la main sur des lots à bâtir. Ces promesses de vente qui exigeaient un versement initial de quelques dollars pour accéder à la propriété ont permis notamment à de simples journaliers d'ériger sur leur lot de modestes et fort originales maisons. Par ailleurs, un coup d'œil sur celles construites au tournant des années 1920 dans ces mêmes quartiers démontre l'existence d'une autre catégorie de shoebox qui ne seraient plus l'apanage des plus humbles de la classe ouvrière.
ISSN:0703-0428
1918-5138
DOI:10.3138/uhr-2020-0004