THE EROTIC-GROTESQUE VERSUS FEMALE AGENCY IN COLONIAL KOREA IN PARK CHAN-WOOK’S THE HANDMAIDEN
Dans Mademoiselle (The Handmaiden), le réalisateur Park Chan-wook utilise la culture érotico-grotesque de la Corée coloniale pour faire la lumière sur la lutte des femmes pour leur agentivité. L’auteur fait état de l’agentivité des femmes par la victimisation, dont l’économie affective est enracinée...
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Veröffentlicht in: | Canadian journal of film studies 2020-10, Vol.29 (2), p.115-138 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | eng |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Dans Mademoiselle (The Handmaiden), le réalisateur Park Chan-wook utilise la culture érotico-grotesque de la Corée coloniale pour faire la lumière sur la lutte des femmes pour leur agentivité. L’auteur fait état de l’agentivité des femmes par la victimisation, dont l’économie affective est enracinée dans les relations coloniales d’un espace culturel coréen. Il se penche particulièrement sur le jeu de pouvoir optique entre Hideko et le patriarcat impérial dans le film de Park, afin de mettre à l’avant-plan la façon dont l’ambiguïté ou l’ambivalence perturbe les rapports coloniaux entre les sexes. Il décrit également la ressemblance des personnages féminins avec les femmes non conformistes de l’histoire du Japon et de la Corée coloniale, à la fois dans leur sujétion et leur opposition éventuelle à la masculinité hégémonique. L’auteur conclut par une vision historicisante qui attribue le choix des personnages principaux de s’exiler à l’étranger à la dimension mondialisatrice de la modernité coloniale.
In The Handmaiden, Korean director Park Chan-wook uses the eroticgrotesque culture of colonial Korea as a means of illuminating women’s struggle for agency. This article builds a case for female agency through victimization, whose affective economy is rooted in the colonial relations of a Korean cultural space. It focuses on the optical power game between Hideko and the imperial patriarchy in Park’s film to foreground the way in which ambiguity or ambivalence unsettles colonial gender relations. It also charts the female characters’ resemblance to the historical nonconformist women of Japan and colonial Korea in both their subjection to and their eventual challenge of hegemonic masculinity. The article concludes with a historicizing view that attributes the main characters’ choice of a foreign home for their exile to the globalizing aspect of colonial modernity. |
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ISSN: | 0847-5911 2561-424X |
DOI: | 10.3138/cjfs-2019-0023 |