Promising pipelines and hydrocarbon nationalism: the sociality of unbuilt infrastructure in indigenous Siberia

By analysing how shamanist nomads who previously opposed large infrastructure works have suddenly become enchanted by the prospect of the construction of a large gas pipeline, this paper ethnographically investigates how technology and infrastructure become perceived as promising by ordinary people...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Social anthropology 2020-11, Vol.28 (4), p.843-861
1. Verfasser: Plets, Gertjan
Format: Artikel
Sprache:eng
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:By analysing how shamanist nomads who previously opposed large infrastructure works have suddenly become enchanted by the prospect of the construction of a large gas pipeline, this paper ethnographically investigates how technology and infrastructure become perceived as promising by ordinary people on the ground in post‐Soviet Siberia. Drawing attention to the discursive impact of large gas corporations and the role of deeply embedded Soviet conceptions of modernity in filling pipelines with cultural meaning, this paper provides unique insights into the highly localised engagements with infrastructure. As such, this paper contributes to the anthropology of Russia, where infrastructure has only recently received academic attention. It also corresponds to the ‘infrastructural turn’ in anthropology by studying the social, cultural and material conditions ensuring that infrastructure becomes perceived as promising. Furthermore, this paper explores the significant impact of ancillary infrastructures connected to a construction project in entangling people with technology and infrastructure. Gazoducs prometteurs et nationalisme pétrolier : la socialité des infrastructures non construites dans la Sibérie autochtone Cet article analyse d’un point de vue ethnographique la manière dont la technologie et les infrastructures ont été reçues favorablement par les habitants de la Sibérie post‐soviétique, en étudiant comment les nomades chamanistes, opposés par le passé aux grands travaux d'infrastructures, furent soudain enchantés par la construction à venir d'un grand gazoduc. Mettant l’accent sur les effets discursifs des grandes compagnies gazières et sur le rôle des conceptions soviétiques profondément enracinées de la modernité visant à remplir les gazoducs d’une signification culturelle, cet article livre des renseignements inédits sur les tensions sociales fortement localisées en matière d'infrastructure. Il alimente ainsi les recherches anthropologiques sur la Russie, où les infrastructures constituent un objet d’étude depuis peu. Par ailleurs, il s’intéresse aux conditions sociales, culturelles et matérielles permettant à l'infrastructure d’être perçue comme un atout, et s’inscrit ainsi dans le cadre du « tournant infrastructurel » de l'anthropologie. Il explore également l'impact significatif des infrastructures annexes – liées à un projet de construction – qui contribuent à relier les populations aux technologies et aux infrastructures.
ISSN:0964-0282
1469-8676
DOI:10.1111/1469-8676.12963