TRANSNATIONAL ACTIVISM AGAINST HERITAGE DESTRUCTION AS A HUMAN RIGHTS VIOLATION IN ROMANIA BEFORE AND AFTER 1989

This article examines transnational mobilisations on both sides of the Iron Curtain against the destruction of heritage in Romania during Nicolae Ceaușescu’s regime and their post-1989 afterlives. By the end of the 1980s, various campaigns led to the creation of a UNESCO mission that assessed the state of built heritage and set a precedent in the communist bloc by calling out the Romanian regime at the UN for its human rights violations. The paper shows how these initiatives, too, contributed to the delegitimisation of Ceaușescu by framing heritage destruction as a human right infringed upon by communist authorities. Yet, despite international echoes before 1989, these mobilisations had little impact on the process of dealing with the past in post-communism. Cet article examine les mobilisations transnationales des deux côtés du rideau de fer contre la destruction du patrimoine en Roumanie pendant le régime de Nicolae Ceaușescu, et leurs suites après 1989. A la fin des années 1980, diverses campagnes ont conduit à la création d'une mission de l'Unesco dont le but était d'évaluer l'état du patrimoine bâti et qui créa un précédent dans le bloc communiste en accusant le régime roumain à l'ONU de violations des droits de l'Homme. L'article montre que ces initiatives ont également contribué à la délégitimisation de Ceaușescu en présentant la destruction du patrimoine comme un droit de l'Homme violé par les autorités communistes. Pourtant, malgré les échos internationaux antérieurs à 1989, ces mobilisations ont eu peu d'impact sur le processus de traitement du passé dans le post-communisme.