État des lieux de l’accompagnement à la reprise du sport après arrêt de l’entraînement dans l’armée française

La condition physique du militaire est gage de son aptitude opérationnelle. Les blessures inhérentes à la pratique du sport sont cause d’indisponibilités pouvant entraver la capacité opérationnelle des armées. L’antécédent de blessure est un facteur de risque de nouvelle blessure clairement identifi...

Ausführliche Beschreibung

Gespeichert in:
Bibliographische Detailangaben
Veröffentlicht in:Science & sports 2020-10, Vol.35 (5), p.279-288
Hauptverfasser: Dargaud, M., Malgoyre, A., Facione, J., Michel, R., Koulmann, N., Coste, S.
Format: Artikel
Sprache:eng ; fre
Schlagworte:
Online-Zugang:Volltext
Tags: Tag hinzufügen
Keine Tags, Fügen Sie den ersten Tag hinzu!
Beschreibung
Zusammenfassung:La condition physique du militaire est gage de son aptitude opérationnelle. Les blessures inhérentes à la pratique du sport sont cause d’indisponibilités pouvant entraver la capacité opérationnelle des armées. L’antécédent de blessure est un facteur de risque de nouvelle blessure clairement identifiée. Une reprise progressive, adaptée et encadrée, permet d’amoindrir ce sur-risque incitant le service de santé des armées à décrire récemment une procédure institutionnelle de reprise encadrée de l’entraînement physique militaire et sportif après un arrêt de plus de 21jours. Nous présentons les résultats d’une enquête dont l’objectif principal était d’étudier la mise en place de cette procédure sur le terrain. Une enquête transversale de type « Connaissance, Attitude, Pratique » a été réalisée au moyen d’un questionnaire adressé aux 193 antennes médicales (AM) métropolitaines, entre septembre 2017 et janvier 2018. Cent quarante-trois questionnaires ont été analysés (taux de réponse de 77,7 %). Au total, 71,3 % des AM disposaient d’un médecin qualifié en médecine du sport et 54,2 % des AM étaient en contact avec un moniteur de sport formé à la reprise encadrée des activités physiques et sportives (APS). De plus, 74,1 % des AM connaissaient la procédure et 45,5 % la mettaient en place. Des initiatives locales ont été répertoriées : projets personnalisés de reprise d’activité, protocoles d’autonomisation, prévention de la récidive des blessures par des auto-exercices. L’instauration d’une reprise encadrée des APS était statistiquement corrélée à la connaissance de la procédure, à la taille de l’effectif soutenu, au fait de disposer d’un bureau des sports local et de bénéficier d’un moniteur de sport spécifiquement formé (p
ISSN:0765-1597
DOI:10.1016/j.scispo.2020.03.007