Les ruses de la transgression juvénile. Défier les adultes : style de déviance et engagement existentiel

À hauteur d’adolescents, la transgression peut être un moment d’exaltation. En se socialisant au pluralisme normatif qui fait la ville, passant d’une institution de délégation éducative à l’autre (famille, école, maison de la jeunesse et de la culture, centres de loisirs, clubs de sport, etc.), les...

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Veröffentlicht in:Déviance et sociéte 2020-01, Vol.44 (2), p.249-276
1. Verfasser: Boukir, Kamel
Format: Artikel
Sprache:dut ; eng ; fre ; spa
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Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:À hauteur d’adolescents, la transgression peut être un moment d’exaltation. En se socialisant au pluralisme normatif qui fait la ville, passant d’une institution de délégation éducative à l’autre (famille, école, maison de la jeunesse et de la culture, centres de loisirs, clubs de sport, etc.), les jeunes font l’épreuve de la continuité écologique du régime asymétrique de déférence vis-à-vis de l’autorité des adultes. Au miroir de ce devoir d’obéissance, la transgression juvénile acquiert un pouvoir interactionnel de redéfinition du sens et de la vocation de la salle de classe : non le travail mais l’amusement. Défier les adultes se comprend alors comme un style de déviance d’une part, exaltant la volte-face, l’aventure et l’audace, et comme un engagement existentiel, l’école devenant l’espace moral d’une dramaturgie de soi où consacrer son rang dans la hiérarchie juvénile.
ISSN:0378-7931
2296-4096
DOI:10.3917/ds.442.0249