Pinpointing baobab (Adansonia digitata [Linn. 1759]) population hotspots in the semi‐arid areas of Tanzania

The impact of unsustainable land‐use conversions, changes in climate and anthropogenic activities on abundance and distribution of baobab populations was assessed in semi‐arid regions of Tanzania. Baobabs were sampled in plots of 1 km long and a 50 m wide, which were carried out in 337 grids located in different land‐use types. Transects for each land‐use type were located using a stratified random sampling technique to compare baobab population variations and occurrences in semi‐arid areas of Tanzania. Baobab density was found to be highest in strictly protected areas and the lowest density in unprotected areas, suggesting that anthropogenic activities coupled with local management practices within land‐uses may be influencing its viability in semi‐arid areas. In species like this, with less and slow recruitment rate, it takes a long time to bring the population to recovery when substantial disturbance and overutilisation have reduced the populations to certain levels. Thus, increased human and climate change pressures on land are likely to drive the species to extinction in these fragmented populations. Résumé L'impact des conversions non durables de l'utilisation des terres, des changements climatiques et des activités anthropiques sur l'abondance et la répartition des populations de baobabs a été évalué dans les régions semi‐arides de Tanzanie. Les baobabs ont été échantillonnés dans des parcelles de 1 km de long et de 50 m de large, réalisées dans 337 grilles situées dans différents types d'utilisation du sol. Des transects pour chaque type d'utilisation des terres ont été localisés à l'aide d'une technique d'échantillonnage aléatoire stratifié afin de comparer les variations et les occurrences de la population de baobabs dans les zones semi‐arides de Tanzanie. La densité de baobab était la plus élevée dans les zones strictement protégées et la plus faible dans les zones non protégées, ce qui suggère que les activités anthropiques associées aux pratiques de gestion locales dans les utilisations des sols peuvent influer sur sa viabilité dans les zones semi‐arides. Dans des espèces comme celle‐ci, où le taux de recrutement est faible et lent, il faut beaucoup de temps pour rétablir la population lorsque des perturbations importantes et une surutilisation ont réduit les populations à certains niveaux. Ainsi, les pressions croissantes exercées par l'homme sur les terres et les changements climatiques pourraient entraîner l'extinction de l'espèce dans ces