Sur les traces de la mémoire seigneuriale au Québec : identité et transmission au sein des familles d'ascendance seigneuriale
Aboli en 1854, le régime seigneurial a laissé une empreinte considérable dans la province de Québec en perpétuant rentes et propriétés seigneuriales. La relation seigneur/ censitaire et le mode de vie seigneurial ont persisté jusque tard au XXe siècle dans bon nombre de communautés. Le présent artic...
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Veröffentlicht in: | Revue d'histoire de l'Amérique française 2019-01, Vol.72 (3), p.4-40 |
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1. Verfasser: | |
Format: | Artikel |
Sprache: | fre |
Schlagworte: | |
Online-Zugang: | Volltext |
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Zusammenfassung: | Aboli en 1854, le régime seigneurial a laissé une empreinte considérable dans la province de Québec en perpétuant rentes et propriétés seigneuriales. La relation seigneur/ censitaire et le mode de vie seigneurial ont persisté jusque tard au XXe siècle dans bon nombre de communautés. Le présent article s’inscrit dans une recherche sur les persistances seigneuriales dans le Québec contemporain et a pour objectif d’analyser la mémoire seigneuriale. Il émane d’une enquête d’histoire orale menée auprès de familles seigneuriales provenant des quatre coins de la vallée du Saint-Laurent. Il postule l’existence d’une culture familiale distinctive se caractérisant notamment par le maintien de pratiques et d’usages seigneuriaux, d’un rapport d’altérité dans les campagnes québécoises, mais aussi par une mémoire familiale révélant des valeurs seigneuriales portées et transmises par les descendants de ces familles, nobles ou roturières, francophones ou anglophones. |
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ISSN: | 0035-2357 |
DOI: | 10.7202/1050070ar |