Conférence inaugurale : au-delà des religions : le sens de l’humain

Je dois beaucoup à Alioune Diop. Je connaissais déjà la revue "Présence Africaine" au lycée de Porto-Novo. Je citais presque par cœur des paragraphes entiers des communications de Césaire et de Senghor au Premier Congrès international des Écrivains et Artistes noirs, publiées dans un numér...

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Veröffentlicht in:Présence africaine 2017-01, Vol.195/196, p.97-105
1. Verfasser: Hountondji, Paulin J
Format: Artikel
Sprache:fre
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Online-Zugang:Volltext
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Beschreibung
Zusammenfassung:Je dois beaucoup à Alioune Diop. Je connaissais déjà la revue "Présence Africaine" au lycée de Porto-Novo. Je citais presque par cœur des paragraphes entiers des communications de Césaire et de Senghor au Premier Congrès international des Écrivains et Artistes noirs, publiées dans un numéro spécial. Dès mon arrivée en France en 1960, je savais que la librairie "Présence Africaine" était un des meilleurs endroits à fréquenter. Mais ma grande chance a été de rencontrer Alioune lui-même. Il m’a invité à un colloque organisé à Pérouse, en Italie, l’été 1964, en prélude à bien d’autres colloques comme celui de Copenhague en 1967 où je devais rencontrer des personnes comme Cheikh Anta Diop, Engelbert Mveng, Bakary Traoré et le pétillant Pathé Diagne, pour ne citer que quelques-uns parmi les modèles pour qui je nourrissais une profonde admiration. Sans parler de Léopold Sédar Senghor que je devais rencontrer beaucoup plus tard, mais toujours indirectement par son entremise. Alioune, donc, homme de contact, rassembleur infatigable et passionné. Et "Présence Africaine," lieu de convergence et de rencontre.
ISSN:0032-7638